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| Temporada : Maracaibo (Venezuela) – Grand triomphe de Marí Paz Vega, qui obtient trois oreilles et une queue |
| (20/11/2004) |
La matador de toros espagnole Marí Paz Vega a remporté un grand triomphe lors de la corrida célébrée ce samedi dans les arènes de Maracaibo en coupant un total de trois oreilles et une queue face au bétail colombien de Santa Bárbara. La plaza Monumental de Las Trinitarias a enregistré deux tiers d'entrée pour cette troisième corrida de la Feria de la Chinita qui s'est déroulée sous un temps ensoleillé, perturbé par quelques rafales de vent.
Le cartel, hispano-vénézuélien, réunissait Antonio Manuel Punta, Marí Paz Vega et Leonardo Rivera, opposés à six toros de Santa Bárbara, bien présentés, mansos et décastés (tour de piste posthume au 5e exemplaire).
Antonio Manuel Punta a écouté un silence à l'issue de ses deux prestations. Le torero andalou a fait preuve de volonté tout au long de la course, butant sur un lot au caractère varié. Devant le premier toro de la course, Punta s'est d'abord distingué sur un quite par chicuelinas. Irrégulier avec la muleta, trop souvent touchée, le torero originaire de Gerena ne s'est pas confié avec un toro trop lourd et doté d'une charge sosa. Punta a abrégé cette première faena d'un pinchazo et d'un estocade légèrement desprendida. Face au 4e exemplaire, colorado, Antonio Manuel Punta s'est pleinement confié avec la cape lors d'une élégante réception par véroniques et une demie de cartel. Après un bon tiers de banderilles orchestré par Gerson Guerrero et José Luis Navarro, Punta a débuté sa faena de manière idéale, offrant de précieux muletazos par le bas. Le toro, manquant cruellement de race et relativement court de charge, a compliqué la tâche du torero andalou qui, après trois bonnes séries, n'a pas été en mesure de maintenir son effort. La faena a progressivement perdu en intensité jusqu'au port d'une entière en arrière reçue dans un silence impressionnant.
Marí Paz Vega a coupé l'oreille du 2e toro de la corrida puis a ravi les trophées maximums à l'issue de sa seconde faena. En obtenant ce triomphe, la torera espagnole a également remporté le trophée Oso de oro récompensant la meilleure faena de la journée. Ce prix d'une célèbre marque de bière vénézuélienne - Cervecería Polar - a récompensé la faena administrée face au 5e exemplaire, un toro manso au cheval – mais bien piqué par Rene Quintana – mais transmettant suffisamment au dernier tiers. La dépouille de ce toro a par ailleurs été gratifiée d'un tour de piste posthume immérité, accordé dans la liesse de l'octroi des deux oreilles et la queue en faveur de Marí Paz Vega. Plusieurs aficionados ont modéré ce résultat en considérant excessive la générosité présidentielle. Fortement manso, ce 5e toro n'a pu être banderillé mais a permis à la torera espagnole de lier une faena complète, empreinte d'engagement et de volonté. La Malagueña a conclu celle-ci d'un extraordinaire coup d'épée, valant à lui seul l'octroi d'un trophée. Face à son premier adversaire, Marí Paz Vega avait fait preuve de la même volonté, coupant une oreille à l'issue d'une faena allègre conclue d'une grande épée en arrière, précédée d'un pinchazo.
Leonardo Rivera a salué au tiers à l'arrastre du 3e exemplaire puis a écouté un silence face au dernier toro de l'après-midi. Le torero vénézuélien a réalisé les gestes les plus profonds de la course, perdant un succès certain avec l'épée. Face au 3e, un joli jabonero sucio, Rivera a toréé avec douceur et goût cape en main, avant de briller avec les banderilles. Débutant sa faena genoux en terre, le Vénézuélien a par la suite élaboré un travail solide et remarquablement enchaîné. Toréant avec autorité et élégance sur le côté droit, Rivera a progressivement gagné en temple même si son passage gaucher s'est avéré inférieur en qualité par rapport aux séries précédentes. Le torero vénézuélien a laissé le triomphe s'échapper en pinchant à trois reprises avant d'enfoncer une grande épée tombée. Face au dernier toro de la corrida, plus compliqué et conserva
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