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Temporada : UVTF – La Unión de Criadores de Toros de Lidia, solidaire des élevages de Palha et Juan Pedro Domecq, remet en cause la validité des analyses de cornes
(18/02/2005)
La Unión de Criadores de Toros de Lidia, premier groupement professionnel d'élevages de taureaux braves en Espagne, a émis ce vendredi un communiqué dans lequel elle affirme qu'aucune manipulation frauduleuse n'a été commise sur les cornes saisies par l'Union des villes taurines de France et analysées par l'École vétérinaire de Toulouse. Elle précise également que la perte de matière relevée est le fait d'une "usure naturelle", comme l'annonçait déjà il y a quelques jours Julio Fernández, vétérinaire de l'UCTL, après avoir pris connaissance des analyses effectuées à Toulouse.

Les paires de cornes analysées concernent deux toros issus de deux lots qui ont été combattus à Nîmes au cours de la saison 2004 : Palha (30 mai) et Juan Pedro Domecq (18 septembre). L'UVTF a dicté sa sanction par rapport à une "perte de matière" relevée sur les deux cornes de deux toros. Selon l'analyse du vétérinaire de la Unión, les cornes analysées n'ont pas subi de manipulations venant de la main de l'homme. Ces conclusions ont d'ailleurs été envoyées à la direction de l'UCTL, à l'Association française des vétérinaires taurins ainsi qu'à l'UVTF, dont le fond de la sanction a été ainsi remis en question.

Selon le communiqué de l'UCTL, les techniques d'analyses employées en France sont différentes de celles pratiquées sur le territoire espagnol sur deux points précis : en Espagne, une seule partie de la corne est analysée et non la totalité, l'UCTL justifiant ce choix en estimant que l'on ne peut vérifier dans un laboratoire les mesures effectuées dans une arène". Second point, l'UCTL remet en question le but même de l'analyse : "Ils se prononcent sur la perte de matière au niveau de la corne sans préciser si celle-ci est due à des causes artificielles, à la main de l'homme ou à d'autres motifs comme l'usure naturelle, des causes génétiques ou environnementales, qui conditionnent la croissance du piton, etc."

Selon l'UCTL, la perte de matière relevée par l'UVTF ne doit donc pas être l'objet d'une sanction, arguant le fait que "pour qu'il y ait une manipulation artificielle, il est nécessaire de démontrer la modification frauduleuse et que l'éleveur puisse se défendre". La Unión de Criadores de Toros de Lidia a donc officiellement demandé à l'UVTF et à l'Association française des vétérinaires taurins de modifier les méthodes d'analyses, "en améliorant les techniques employées et en élaborant une expertise de modification artificielle".

L'UCTL conclut son communiqué en précisant qu'au cours de l'année 2002 plusieurs réunions s'étaient tenues sur le sujet et qu'elle avait déjà proposé d'améliorer les techniques d'analyses, "propositions qui n'ont pas été prises en compte jusqu'à présent" précise le communiqué.




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