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| Temporada : Vistalegre (Madrid) – Deux oreilles pour Joselito lors du festival de la Fondation Padre Arrupe |
| (26/02/2005) |
Le matador de toros espagnol Joselito, retiré du toreo depuis plus d'un an, a coupé deux oreilles lors du festival taurin qui s'est tenu ce samedi dans les arènes du Palacio Vistalegre. Organisé au bénéfice de la Fondation Padre Arrupe, ce festival taurin a enregistré un plein de "no hay billetes" dans le cadre des secondes arènes madrilènes.
Le cartel, entièrement espagnol, réunissait le rejoneador Andy Cartagena, les matadors de toros Juan Antonio Ruiz Espartaco, José Miguel Arroyo Joselito, Enrique Ponce, Francisco Rivera Ordóñez, David Fandila El Fandi et Román Marcos El Pela, opposés à six toros et un novillo (7e) de Zalduendo, limités de forces et de race et donnant un jeu varié, avec un fond de sosería (meilleurs pour le toreo les 6e et 7e exemplaires). Un huitième exemplaire a été combattu par l'ensemble des six toreros à pied présents à l'affiche. Le premier exemplaire de la course, destiné au rejoneo, portait le fer de Campos Peña et s'est avéré relativement manso et distrait.
Andy Cartagena a coupé l'oreille du premier novillo du festival. Le rejoneador alicantin a dû déployer de nombreux efforts pour intéressant son manso opposant, totalement réfractaire au rejoneo. Vibrant avec les banderilles, Andy a ponctué sa faena par trois efficaces poses al violín avant de porter un rejón de mort particulièrement efficace.
Espartaco a coupé une oreille à l'issue de sa faena. Le maestro originaire d'Espartinas a toréé un ton au-dessus des conditions de son opposant, soso et arrêté, étalant toute sa technique et son savoir-faire.
Joselito a ravi deux pavillons face au troisième exemplaire de l'après-midi. Le torero madrilène a connu un festival radieux, se montrant varié avec la cape et déclinant une tauromachie de grand goût. Particulièrement a gusto, Joselito a composé une faena d'intérêt croissant culminant sur une belle série de naturelles administrée pieds joints et avec temple.
Enrique Ponce a effectué une vuelta après sonnerie d'un avis à l'arrastre du 4e toro. Le torero valencian a lui aussi toréé à un haut niveau, se montrant toutefois imprécis au moment de lever l'épée.
Rivera Ordóñez a salué au tiers à l'issue de sa prestation. Le torero andalou s'est montré particulièrement décidé, recevant son adversaire par une larga cambiada. Hélas, Rivera a dû abréger sa prestation face à l'invalidité chronique de son opposant. Francisco a pu se rattraper muleta en main face au dernier exemplaire du festival, toréé avec ses cinq autres compagnons de cartel, liant plusieurs séries bien liées et templées.
El Fandi s'est vu octroyer un trophée face au sixième exemplaire du festival. Le torero granadino a réchauffé le public madrilène en offrant une lidia complète dans les trois tiers. Supérieur avec les banderilles, El Fandi a également fait preuve d'alegría avec la muleta.
El Pela a coupé l'oreille du novillo sorti en septième position. Le becerrista madrilène a montré une belle disposition face à son opposant, hélas médiocrement estoqué. La faena a été volontaire mais a péché par manque de lien et de finition.
Les six toreros à pied ont enfin ravi l'oreille du sobrero, combattu en huitième position. Le toro de réserve a été reçu à la cape par Enrique Ponce, avant l'intervention au quite d'Espartaco. Conduit à la brega par Joselito, l'exemplaire a ensuite été banderillé en duo par El Fandi et El Pela avant que la faena de muleta ne soit conduite par Rivera Ordóñez, qui avait été précédemment mal servi au niveau du tirage au sort. C'est El Fandi qui a porté le coup d'épée final fulminant.
Le festival taurin a commencé avec quinze minutes de retard du fait de la forte affluence autour du Palacio Vistalegre. Pour cette raison, Enrique Ponce n'a pu arriver à l'heure et n'a pas pris part au paseo, rejoignant précipitamment ses compagnons
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