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Temporada : Castellón de la Plana – Déceptions sur toute la ligne |
(03/03/2005) |
Le matador de toros espagnol El Cid a recueilli l'unique ovation de l'après-midi lors de la corrida célébrée ce jeudi dans les arènes de Castellón de la Plana, face à un lot décevant de Martelilla et Casa de los Toreros, propriété de l'éleveur espagnol Gonzalo Domecq. La plaza del paseo Ribalta a enregistré une demie entrée pour cette quatrième corrida de la Feria de la Magdalena qui s'est déroulée sous un temps froid.
Le cartel, entièrement espagnol, réunissait Manuel Jesús Cid El Cid, Eduardo Gallo et Pedro Gutiérrez El Capea, opposés à quatre toros de Martelilla, un sobrero de El Sierro (2e) – remplaçant le toro titulaire qui s'est cassé une corne en entrant en piste –, très faible, et un exemplaire de Casa de los Toreros (5e), très inégaux de présentation, justes de forces et manquant de race, ne donnant quasiment pas de jeu.
El Cid a salué au tiers face au premier toro de la corrida puis a écouté un silence à l'arrastre du quatrième exemplaire. Le torero andalou a réalisé une première faena à mi-hauteur, de peu de transmission, due au manque de forces de son opposant. Le matador de toros originaire de Salteras a quelque peu traîné en longueur lors de cette faena, conclue par une estocade efficace face à un toro à l'arrêt. Le quatrième exemplaire, totalement invalide, a été protesté par le public sans obtenir son remplacement par la présidence technique de la course. El Cid a été contraint d'abréger son combat d'un pinchazo suivi d'une estocade et de deux descabellos.
Eduardo Gallo a écouté un silence à l'issue de ses deux combats, le second étant assorti par la sonnerie d'un avis. Le torero salmantin a été très discret face au sobrero de El Sierro, toréant avec froideur et détachement. Sa seconde faena a été du même accabit.
El Capea a écouté un silence à l'issue de ses deux prestations. Le torero salmantin a fait preuve de volonté face à son premier opposant, reçu par un farol agenouillé. Le combat a ensuite progressivement perdu en intensité du fait du manque de race du toro, des accrochages de leurre et des désarmés consécutifs subis par El Capea. Le public lui a par ailleurs reproché cette déroute en fin de faena. Scénario identique face au dernier toro de l'après-midi où le manque de technique du jeune torero originaire de Salamanque s'est ressenti.
Un seul salut pour El Cid, unique éclair taurin d'un après-midi à vite oublier - photo archives Toresma 2.
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