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| Temporada : Fourques – Jérémy Banti ravit la seule oreille d'une décevante novillada |
| (03/04/2005) |
Le novillero français Jérémy Banti a coupé l'unique oreille de la novillada qui s'est tenue ce dimanche après-midi dans les arènes de Fourques (Gard), face au bétail de Los Maños. La placita gardoise a enregistré un tiers d'entrée pour cette novillada qui s'est déroulée sous un temps ensoleillé et légèrement venteux.
Le cartel, hispano-français, réunissait Manuel Carbonell, Jérémy Banti et Antonio López El Charra, opposés à six novillos de Los Maños, bien présentés, aux robes variées et corrrectement armés, en général braves et spectaculaires au cheval, mais mal piqués (plus mansos les 5e et 6e exemplaires), donnant un jeu inégal et la plupart demeurant inédits à la muleta (le 5e offrit le plus de moteur ; 1er et 4e, avec des possibilités ; 3e et 6e, inédits ; 2e, sortant seul de la passe).
Manuel Carbonell, qui effectuait sa présentation en France a écouté un silence à l'issue de ses deux prestations, la première étant assortie par la sonnerie d'un avis. Le novillero andalou a connu un après-midi catastrophique, ne se confiant à aucun moment de la course et laissant agir sa cuadrilla durant chaque tiers de piques. Muleta en main, Carbonell a aligné les passes de châtiment, refusant de voir ses deux adversaires avant d'offrir une débâcle pitoyable avec les aciers.
Jérémy Banti a écouté un silence après sonnerie de deux avis face deuxième novillo de la course puis a coupé l'oreille de son second exemplaire. Le novillero arlésien a éprouvé des difficultés face à son premier novillo, inégalement piqué, et qui s'est progressivement mis sur la défensive. Jérémy s'est d'abord battu par naturelles aidées, tentant de garder son adversaire dans la muleta lors d'une faena dénuée d'intérêt et flirtant avec les trois avis lors de sa pénible conclusion. Plus inégal au cheval, le cinquième novillo a offert à l'Arlésien un moteur et une fixité non négligeables au dernier tiers : Banti a pu lier deux séries droitières de qualité, tracées avec sérieux. Malheureusement, la suite de la faena n'a pas été aussi réussie, l'ensemble perdant nettement en qualité au moment où le novillo a commencé à prendre les planches. Après une épée concluante, Banti a pu promener la seule oreille de la journée.
El Charra, qui effectuait sa présentation en France, a effectué une vuelta à l'arrastre du troisième novillo puis a écouté un silence face au dernier exemplaire de l'après-midi. Le novillero murciano, médiocre banderillero, a alterné le chaud et le froid lors de ses deux prestations. Spectateur totalement passif d'un tiers de piques honteux, le Charra a présenté au public de Fourques une gestuelle assez raide et manquant parfois d'inspiration. Serré par son premier novillo, doté d'une charge généreuse, El Charra s'est montré plus bref devant le sixième exemplaire face auquel il n'a jamais été en mesure de donner la bonne distance.
Une course à vite oublier...
Fiche technique de la novillada
Source : Christophe Chay
Arènes de FOURQUES. Dimanche 3 avril 2005. 16 h 00.
Novillada. Temps ensoleillé et légèrement venteux. 1/3 entrée.
6 novillos de LOS MAÑOS (21 rencontres à la cavalerie), bien présentés, aux robes variées et corrrectement armés, en général braves et spectaculaires au cheval, mais mal piqués (plus mansos les 5e et 6e exemplaires), donnant un jeu inégal et la plupart demeurant inédits à la muleta (le 5e offrit le plus de moteur ; 1er et 4e, avec des possibilités ; 3e et 6e, inédits ; 2e, sortant seul de la passe),
pour
Manuel CARBONELL (vert d'eau & noir) : 1 avis et silence – silence.
1er novillo (dédié au public) : un quart de lame en s'échappant – pinchazo en gardant l'épée – pinchazo en trébuchant – pinchazo – pinchazo en s'échappant – demie lame en s'enfuyant.
4e novillo : un quart de lame – entière (novillo relevé par le puntillero), trois descabellos.
Jérémy BANTI (groseille & or) : 2 avis e
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