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| Temporada : Séville – Une seule vuelta pour le toreo profond de Fernando Cepeda |
| (12/04/2005) |
Le matador de toros espagnol Fernando Cepeda a effectué l'unique tour de piste lors de la corrida qui s'est tenue ce mardi dans les arènes de Séville, face au bétail de Samuel Flores. La Real Maestranza de Caballería a enregistré un plein absolu pour cette onzième corrida de la Feria d'avril qui s'est déroulée sous un soleil radieux.
Le cartel, entièrement espagnol, réunissait Fernando Cepeda, Enrique Ponce et Eduardo Dávila Miura, face à trois toros de Manuela Agustina López (2e, 3e et 4e), deux exemplaires de Samuel Flores (1er et 5e), de belle et grande morphologie, variés de pelages et présentant des cornes astifinas, mansos et éteints en général, parfois impossibles (exception faite du 1er exemplaire, très noble bien que soso) et un sobrero de Parladé (6e), joliment présenté bien que hors du type et impossible.
Selon une information de José Antonio del Moral, l'éternel dilemme de Ponce à Séville : une fois de plus, le torero valencian a choisi la corrida de son ami Samuel Flores et il s'est joué la vie jusqu'à tirer parti d'un impressionnant et impossible torazo sans obtenir l'écho que son geste méritait. Seul le premier toro s'est avéré franc, permettant au moins à Fernando Cepeda de faire étalage de sa classe en obtenant l'unique vuelta de l'après-midi. Dávila Miura est reparti sans le moindre trophée, ne pouvant faire quoi que ce soit, ni même face au sobrero de Parladé qui, sur la pression de ses nombreux partisans, a remplacé le sixième exemplaire, renvoyé pour faiblesse.
Fernando Cepeda a effectué une vuelta face au premier toro de la corrida puis a été applaudi à l'issue de sa seconde prestation. Le maestro de Gines a quelque peu tardé à se confier avec l'unique toro potable de la journée, liant une faena empreinte de classe, d'allure et d'un temple de velours. La sosería latente de l'animal et la froideur du toreo de Cepeda ont toutefois refroidi une grande partie du public malgré une grande épée. Un nombre insuffisant de mouchoirs a conduit Fernando à donner l'unique tour de piste de la course. Devant le quatrième exemplaire, invalide, le torero de Gines s'est illustré sur quelques bons lances de cape. De façon incompréhensible, le président de la course en maintenu le toro en piste, forçant Cepeda à combattre un animal impropre à la lidia.
Enrique Ponce a écouté un silence à l'issue de son premier combat puis a salué au tiers à l'arrastre du cinquième toro. Le torero valencian a flirté avec le bloc opératoire en toréant le cinquième exemplaire de cette course de Samuel Flores : Ponce s'est littéralement joué la vie face à cet animal, parvenant à en tirer parti, notamment sur de beaux muletazos créant la stupéfaction sur une moitié d'arène et un silence dépréciatif ou des murmures sur l'autre moitié. Face à son premier adversaire, Ponce s'était montré très professionnel, composant admirablement face à la médiocrité de son toro.
Dávila Miura a écouté un silence à l'issue de ses deux combats. Le torero sévillan n'a pas été en mesure de s'exprimer, bien que soutenu par une très large partie du public. Celui-ci a d'ailleurs fait pression pour obtenir le remplacement du sixème toro par un sobrero de Parladé.
A détacher dans les cuadrillas, la très bonne prestation à cheval d'Antonio Saavedra (Ponce), les excellentes paires de banderilles de El Chano (Cepeda) et les bonnes poses des frères Tejero, Mariano de la Viña (Ponce) et Pedro Muriel (Dávila Miura).
Fiche technique de la corrida
Source : José Antonio del Moral
Plaza de la Real Maestranza de Caballería – SÉVILLE. Mardi 12 avril 2005.
Onzième corrida de la Feria d'avril. Soleil radieux. Plein absolu.
3 toros de Manuela Agustina LÓPEZ (2e, 3e et 4e),
1 toro de Samuel FLORES (1er et 5e), de belle et grande morphologie, variés de pelages et présentant des cornes astifina
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