| |
 |
| Temporada : Burgos – Une oreille pour José Ignacio Ramos et Juan José Padilla lors d'une course accidentée |
| (27/06/2005) |
Les matadors de toros espagnols José Ignacio Ramos et Juan José Padilla ont coupé chacun une oreille lors de la corrida qui a été célébrée ce lundi, en fin d'après-midi, dans les arènes de Burgos. La plaza de toros del Plantío a enregistré un tiers d'entrée pour cette deuxième corrida de la feria de San Pedro Regalado qui s'est déroulée sous un temps pluvieux.
Le cartel, entièrement espagnol, réunissait José Ignacio Ramos, Juan José Padilla et Luis Miguel Encabo, opposés à quatre toros de Pedro y Verónica Gutierrez Lorenzo, correctement présentés, faibles, donnant peu de jeu et s'éteignant rapidement (meilleurs pour le toreo les 1er et 3e exemplaires), un sobrero de Salustiano Galache (5e), éteint, et un autre sobrero de Ángel Luis Peña (6e), réservé.
José Ignacio Ramos a coupé l'oreille du premier toro de la corrida puis a écouté un silence à l'arrastre du quatrième exemplaire. Le torero de Burgos a réalisé une faena intéressante face au toro d'ouverture. Désireux de briller sur ses terres, Ramos a bien aspiré la charge de son adversaire, maniable mais fade au troisième tiers. Une fois encore, José Ignacio a fait preuve d'une grande maîtrise dans la pose des banderilles et le port des estocades.
Juan José Padilla a écouté un silence à l'issue de son premier combat puis a coupé une oreille à l'issue de sa seconde prestation. Le torero jerezano a livré une prestation dans son registre habituel, avec enthousiasme et générosité dans ses attitudes. Ignorant les conditions climatiques difficiles de la course, Padilla a montré beaucoup de volonté pour obtenir l'appendice du sobrero de Galache.
Luis Miguel Encabo a écouté un silence à l'issue de ses deux faenas. Le torero madrilène est resté en bute tout l'après-midi face à une certaine indifférence du public, mieux disposé par rapport à Padilla. Au plus fort de l'averse, Luis Miguel a livré une faena fort bien tracée et conduite avec domination. Auteur d'une belle série de naturelles, Encabo aurait sans doute mérité plus de considération à l'issue de ses deux prestations.
Face aux toros les plus coriaces comme devant les élevages moins robustes, José Ignacio Ramos demeure un torero de référence de par son engagement sans faille et son professionnalisme - photo archives Toresma 2.
|
|
|
|
|
|
|
