| |
 |
| Temporada : Santander – Nouveau succès pour César Jiménez |
| (26/07/2005) |
Le matador de toros espagnol César Jiménez est sorti en triomphe par la Grande porte des arènes de Santander après avoir coupé l'oreille de ses deux toros de Juan Pedro Domecq lors de la corrida qui s'est déroulée ce mardi, en fin d'après-midi, dans la cité des Cantabries. La plaza de Cuatro Caminos a enregistré un plein pour cette cinquième corrida de la feria de Santiago.
Le cartel, entièrement espagnol, réunissait Enrique Ponce, David Fandila El Fandi et César Jiménez, opposés à six toros de Juan Pedro Domecq, bien présentés bien qu'inégaux de morphologies et médiocrement armés, donnant un jeu inégal (meilleurs pour le toreo les 3e, brave, et 6e exemplaires ; plus limités en forces et en race les 2e, 4e et 5e ; le 1er se tuant après un violent choc contre un burladero).
Enrique Ponce a écouté un silence face au premier toro de la corrida, qui s'est tué en début de faena en frappant violemment contre un burladero puis a écouté une division d'opinions après sonnerie à l'arrastre du quatrième exemplaire. Le torero valencian n'a pas eu de chance, voyant son premier adversaire se tuer contre un burladero en début de faena. Son second toro ne lui a pas plus permis de s'exprimer avec la muleta.
El Fandi a écouté un silence à l'issue de sa première prestation puis a coupé l'oreille du cinquième toro. Le torero granadino a pu développer sa conception du toreo devant le 5e toro de la course, mobile bien que limité de race. Pléthorique avec les banderilles, le protégé de la maison Matilla a réalisé une faena vibrante, bien enchaînée et remarquablement conclue avec l'épée.
César Jiménez a coupé une oreille à l'issue de ses deux faenas, la première étant assortie par la sonnerie d'un avis. Le torero madrilène a été le grand triomphateur de la journée, réalisant les deux plus belles faenas de la course, notamment celle liée face au dernier toro de l'après-midi. Avec temple et fermeté, le protégé de Joselito s'est imposé une fois de plus avec la manière, maniant bien l'épée et écoutant une forte pétition de seconde oreille, ignorée par la présidence.
La pureté et le classicisme du toreo de César Jiménez continuent de ravir l'Espagne aficionada - photo archives Taurovent.
|
|
|
|
|
|
|
