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| Temporada : Bilbao – Une oreille importante pour El Cid |
| (27/08/2005) |
Le matador de toros espagnol El Cid a coupé l'unique oreille de la corrida qui s'est tenue ce samedi, en fin d'après-midi, dans les arènes de Bilbao, face au bétail de Victorino Martín. La plaza de toros de Vista Alegre a enregistré un plein de no hay billetes pour cette huitième course des Corridas générales qui s'est déroulée sous une pluie intermittente.
Le cartel, entièrement espagnol, réunissait José Pedro Prados El Fundi, Luis Miguel Encabo et Manuel Jesús Cid El Cid, opposés à six toros de Victorino Martín, très bien présentés, dans le type le plus grand de l'élevage, difficiles et éteints en général (exception faite du 3e exemplaire, très noble sur le côté gauche, et du 4e, apparemment plus maniable ; le plus dangereux fut l'impossible 6e).
Selon une information de José Antonio del Moral, une oreille-clef pour El Cid : le torero de Salteras a coupé cette oreille face à l'unique bon toro d'une imposante bien qu'éteinte corrida de Victorino Martín qui n'a pas répondu à toutes les attentes, notamment celles du Cid, qui n'a pu donner la moindre passe devant le dangereux sixième toro. El Fundi s'est montré au-dessus des conditions de ses deux toros et Luis Miguel Encabo n'a pas eu la moindre option face au pire lot de la course.
El Fundi a effectué une vuelta face au premier toro de la corrida puis a salué au tiers à l'arrastre du quatrième exemplaire. Le chef de lidia madrilène a une fois de plus produit un grand après-midi en dépit d'un sorteo peu favorable. Le protégé de Robert Pilès a amélioré les assauts de ses deux adversaires, les faisant paraître meilleurs à la muleta qu'ils ne l'étaient à l'origine. Sûr de lui, le Fundi a brégué, banderillé, muletéé et estoqué avec l'autorité du grand lidiador reconnu de tous.
Luis Miguel Encabo a salué au tiers à l'issue de sa première prestation puis a écouté un silence à l'arrastre du cinquième toro. L'autre torero madrilène de la tarde a montré beaucoup d'assise devant son premier exemplaire, noble mais relativement tardo dans ses charges, occasionnant un manque de lien et par conséquent d'émotion. Le 5e, plus compliqué, se replaçant fréquemment entre ses charges, a posé problème à Encabo, qui s'est montré fort vaillant, tentant par tous les moyens d'allonger au maximum les assauts du Victorino.
El Cid a coupé l'oreille de son premier adversaire avant d'écouter un silence face au dernier toro de l'après-midi. Le torero de Salteras a lié les meilleurs moments de l'après-midi devant le troisième exemplaire, qui présentait les plus belles morphologies sur l'ensemble du lot envoyé. Ce Victorino s'est avéré complet mais de peu de durée : El Cid s'en est vite rendu compte, profitant bien de sa corne gauche et l'embarquant lors de trois séries intenses, templées et liées. A son avantage par naturelles, le Cid a connu plus de difficultés à droite, côté où le toro ne se laissait pas manoeuvrer. Le torero et le public ont pu s'en rendre compte notamment en début de faena ainsi que sur les redondos finaux. Cette faena n'a donc peu duré, libérant de la présidence une oreille due à l'état de grâce dont bénéficie le Cid dans bon nombre d'arènes. Le torero de Salteras a en effet conclu cette faena d'un bajonazo qui a tout de même libéré le mouchoir d'un président habituellement plus intransigeant. Le sixième exemplaire, bien plus veleto et très dangereux, a mis les nerfs du Cid à vif, conduisant ce dernier à abréger.
Fiche technique de la corrida
Source : José Antonio del Moral.
Plaza de toros de Vista Alegre – BILBAO. Samedi 27 août 2005.
Huitième corrida générale de la Aste Nagusia. Pluies intermittentes. Plein (plus de billets).
6 toros de Victorino MARTÎN, très bien présentés, dans le type le plus grand de l'élevage, difficiles et éteints en général (exception faite du 3e exemplaire, très n
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