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| Temporada : Bilbao – Bon final de féria pour Juan José Padilla |
| (28/08/2005) |
Le matador de toros espagnol Juan José Padilla a coupé l'unique oreille de la corrida qui s'est tenue ce dimanche, en fin d'après-midi, à Bilbao, face au bétail des héritiers de José Cebada Gago, propriété de l'éleveur andalou Salvador García Cebada. La plaza de toros de Vista Alegre a enregistré deux-tiers d'entrée pour cette neuvième course des Corridas générales, dernière de la féria de la Aste Nagusia, qui s'est déroulée sous un temps agréable.
Le cartel, entièrement espagnol, réunissait José Ignacio Ramos, Pepín Liria et Juan José Padilla, opposés à six toros de Cebada Gago, inégaux de présentation bien que fort sérieux de morphologies et très armés, donnant peu de jeu, avec une majorité de genio prenant le pas sur la caste brave (le toro le plus complet du lot fut le 3e exemplaire, très noble ; 2e, maniable).
Selon une information de José Antonio del Moral ; Padilla, le roi des modestes : le Jerezano a conclu sa féria avec une autre oreille coupée face au meilleur toro du dernier après-midi, après avoir donné une nouvelle démonstration d'enthousiasme et de démesure gestuelle qui a conquis le charmant public de Bilbao. La corrida de Cebada Gago, très astifina et relativement difficile dans sa majeure partie, n'a pas facilité la tâche de José Ignacio Ramos et Pepín Liria.
José Ignacio Ramos a salué au tiers face au premier toro de la corrida puis a écouté un silence à l'arrastre du quatrième exemplaire. Le torero burgaleño s'est distingué face au toro d'ouverture, principalement sur une estocade de parfaite exécution qui a toutefois nécessité l'usage du descabello car légèrement en arrière. Ramos s'est montré involontairement maladroit avec l'épée à l'issue de son second combat, fort méritoire dans sa première partie, qui s'est conclu de façon plus incommode compte tenu du genio manifesté par le toro. Au 6e toro, José Ignacio a enfin réalisé un quite par chicuelinas qui, comparé à celui que venait de réaliser Padilla, semblait être l'oeuvre de Rafael de Paula !
Pepín Liria a saué au tiers après sonnerie d'un avis à l'issue de sa première prestation puis a écouté un silence à l'issue de son second combat. Le torero murciano, fidèle à lui-même, s'est montré assez bref face à un premier adversaire brusque bien que maniable. Il n'a rien pu faire face au dangereux cinquième exemplaire.
Juan José Padilla a coupé l'oreille du troisième exemplaire puis a salué au tiers face au dernier toro de la corrida. Le torero jerezano, qui prenait part à cette occasion à son troisième paseo de la Aste nagusia bilbaína, a eu la chance de tomber sur un troisième exemplaire de Cebada Gago fort noble : de sa réception par une larga agenouillée jusqu'à l'estocade finale, Padilla a une fois de plus fait preuve de promptitude afin de faire le toreo fondamental et de le vendre à base d'exagérations gestuelles. Changement de décor devant le sixième exemplaire, plus difficile, même si l'enthousiasme et l'envie de Padilla ont été identiques. Le Jerezano a donné un véritable récital de cites vocaux, en tapant du pied, forçant le toro à charger sur le côté droit, unique corne abordable du Cebada. Tout au long de cette course, Juan José Padilla a reçu l'appui unanime d'un public tout acquis à sa cause depuis le début de la féria.
Fiche technique de la corrida
Source : José Antonio del Moral.
Plaza de toros de Vista Alegre – BILBAO. Dimanche 28 août 2005.
Neuvième et dernière course des Corridas générales. Temps agréable. 2/3 entrée.
6 toros de CEBADA GAGO, inégaux de présentation bien que fort sérieux de morphologies et très armés, donnant peu de jeu, avec une majorité de genio prenant le pas sur la caste brave (le toro le plus complet du lot fut le 3e exemplaire, très noble ; 2e, maniable),
pour
José Ignacio RAMOS (rose & argent) : salut au tiers – silence.
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