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| Temporada : Saragosse – Importante prestation d'Antonio Ferrera, qui coupe une oreille |
| (14/10/2005) |
Le matador de toros espagnol Antonio Ferrera a coupé l'unique oreille de la corrida qui s'est déroulée ce vendredi, en fin d'après-midi, dans les arènes de Saragosse, face au bétail portugais de Ortigão Costa. La plaza de toros de la Misericordia a enregistré trois-quarts d'entrée pour cette septième corrida de la feria du Pilar.
Le cartel, entièrement espagnol, réunissait Antonio Ferrera, Antón Cortés et Serafín Marín, opposés à six toros d'Ortigão Costa, inégalement présentés bien que sérieux de morphologies, donnant un jeu inégal (le plus maniable pour le toreo fut le 1er exemplaire ; le 4e présentant également pas mal de race).
Antonio Ferrera a effectué une vuelta face au premier toro de la corrida puis a coupé l'oreille du quatrième exemplaire. Le torero extremeño a réalisé une prestation importante en terres aragonaises, écoutant une forte pétition d'oreille à l'issue de sa première faena ainsi qu'une autre demande appuyée de la part du public afin qu'il obtienne un second trophée lors de son second combat. La présidence n'a pas accédé aux souhaits de la pression populaire. Pléthorique et varié dans les trois tiers, Ferrera a bénéficié du sorteo le plus favorable de la journée, toréant de façon templée son premier adversaire. Après un tiers de banderiles très exposé, le bouillant Antonio s'est livré dans une faena pleine de rage et d'engagement face à un toro encasté au possible.
Antón Cortés a écouté un silence à l'issue de chaque prestation, la première étant assortie par la sonnerie d'un avis. Le torero gitan d'Albacete n'a rien pu tirer de son premier toro, excessivement manso, pas plus que du cinquième exemplaire, quasiment invalide.
Serafín Marín a été applaudi après sonnerie d'un avis à l'arrastre du troisième exemplaire puis a écouté un silence face au dernier toro de l'après-midi. Le torero catalan a hérité des deux exemplaires les plus compliqués de la course, faisant uniquement valoir sa vaillance ainsi que son sens de la responsabilité en piste.
Sa tauromachie a retrouvé sa fougue d'antan : en dépit de sa précipitation et de son toreo abusif avec la voix, Antonio Ferrera est train de reconquérir son cartel, transmettant avec tous les publics - photo archives Toresma 2.
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