| |
 |
| Temporada : Quito – Une oreille pour Álvaro Samper lors de la novillada sans picadors |
| (24/10/2005) |
Le becerrista espagnol Álvaro Samper a coupé l'unique oreille de la novillada sans picadors qui s'est déroulée ce lundi à Quito, en marge de la feria du Christ au Grand Pouvoir. La plaza de toros de Iñaquito a enregistré une faible entrée pour cette deuxième course de pre-feria.
Le cartel, qui réunissait trois nations du toreo, mettait à l'affiche Álvaro Samper (Espagne), Juan Camilo Alzate (Colombie) et Carlos López (Équateur), face à trois erales de Mirafuente (1er, 3e et 5e), nobles et transmettant peu, et trois exemplaires d'Albaserrada (2e, 4e et 6e), plus compliqués.
Álvaro Samper a coupé l'oreille du premier novillo de la course puis a salué au tiers à l'arrastre du quatrième exemplaire. L'apprenti-torero espagnol a hérité d'un premier exemplaire de Mirafuente faible mais bon, qu'il a embarqué avec douceur d'entrée de jeu. Composant la figure avec un certain talent, Samper s'est distingué sur le côté gauche avant d'enfoncer une lame quelque peu basse. Avec conscience, Álvaro s'est replacé pour une nouvelle estocade, entière, sur le devant. La présidence a accordé l'oreille réclamée par le public.Face au quatrième novillo, Samper a décliné la même lenteur avec la cape, se signalant notamment sur un joli quite par véroniques pieds joints. Muleta en main, Álvaro a tardé à trouver le sitio face à l'exemplaire d'Albaserrada, aux retours de charges assez vifs. En plein doute, le novillero espagnol a toutefois réussi à lier quelques passages vibrants lors de cette faena au caractère irrégulier mais parfois fort templés.
Juan Camilo Alzate a effectué une vuelta à l'issue de sa première prestation puis a été applaudi à l'issue de son second combat. Le becerrista colombien a mis en avant une volonté à toute épreuve, compensant ainsi son manque de technique... Son premier novillo l'a d'ailleurs totalement débordé à la cape, ne mettant pas Alzate en confiance. Muleta en main, celui-ci n'a pas été en mesure de construire une faena solide, estoquant rapidement son adversaire d'une entière foudroyante sur le devant. Avec justesse, la présidence n'a pas tenu compte de la pétition d'oreille. Face au cinquième novillo, de meilleure condition, le Colombien a mieux toréé de la gauche, liant quelques passages relativement bons. Malheureusement, Juan Camilo a porté une estocade sur le devant et contraire.
Carlos López a salué au tiers à l'issue de sa première faena puis a écouté un silence après sonnerie de trois avis face au dernier eral de la course. Le novillero originaire de Ríobamba était le plus vert de ce trio de jeunes apprentis-toreros. Face à un premier adversaire encasté de Mirafuente, López a tenté de toréer de manière très classique, en respectant tous les canons du toreo. Le novillo l'a hélas renvoyé à ses gammes, lui infligeant un sévère avertissement. Le sixième exemplaire, encore plus sérieux, demandait un métier plus affirmé, que ne possédait le jeune becerrista équatorien. Carlos López a tenté de l'estoquer avec ses maigres moyens techniques, écoutant finalement les trois avis fatidiques après plusieurs pinchazos.
|
|
|
|
|
|
|
