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Temporada : Mexico – Immense faena de Sébastien Castella, qui ouvre la Grande porte de la Monumental avec José Luis Angelino et l'éleveur de Xajay
(27/11/2005)
Le matador de toros français Sébastien Castella est sorti en triomphe par la Grande porte des arènes de la Monumental de Mexico en compagnie de son confrère mexicain José Luis Angelino et de l'éleveur Javier Sordo, propriétaire de la ganadería de Xajay, à l'issue de la corrida qui s'est déroulée ce dimanche dans la capitale mexicaine. Le succès du torero biterrois a été motivé par l'extraordinaire faena réalisée face au huitième exemplaire de la course – second sobrero offert en supplément – et récompensée d'une oreille alors que la dépouille du toro effectuait un tour de piste posthume. José Luis Angelino a pour sa part ravi un total de deux pavillons. La plaza Monumental a enregistré un cinquième d'entrée pour cette quatrième corrida de la Temporada Grande 2005 – 2006 qui s'est déroulée par un temps relativement venteux.

Le cartel, franco-mexicain, réunissait Ignacio Garibay, Sébastien Castella et José Luis Angelino, opposés à huit toros de Xajay (7e & 8e, sobreros respectivement offerts par Garibay et Castella), correctement présentés et donnant un bon jeu général (tour de piste posthume au 8e, Palomito, n°501, cárdeno oscuro bragado, 475 kg).

Ignacio Garibay a salué au tiers à l'issue de ses trois prestations. Le jeune chef de lidia mexicain n'a pu confirmer la bonne impression laissée il y a quinze jours sur le sable de la Monumental. Malgré ce, Garibay a dessiné des gestes de grande qualité, principalement face au septième toro de la corrida, un sobrero qu'il a offert. Toutefois, sa faena a été gâchée par un maniement défectueux de l'épée.

Sébastien Castella a écouté un silence après sonnerie d'un avis face au deuxième toro de la corrida puis a écouté un nouveau silence à l'arrastre du cinquième exemplaire avant de couper l'oreille du dernier toro de la course, sorti en huitième position, après sonnerie d'un avis. Le torero biterrois a une fois de plus écrit une nouvelle page dans le livre d'or de la tauromachie française, connaissant une extraordinaire journée grâce à son ultime faena devant le second sobrero, offert en supplément. Malheureux lors de ses deux premières prestations, Castella a tardé à trouver le bon rythme, se faisant souvent toucher le leurre. Gêné par le vent, le protégé de Luis Álvarez a toutefois lié quelques bons passages sans continuité avec la muleta. Épée en main, Castella a connu bien des difficultés pour parachever ses faenas. C'est face au huitième exemplaire que Sébastien s'est transcendé, livrant l'une de ses faenas les plus accomplies, offrant un haut degré de temple et de profondeur. Sous les cris de "torero ! Torero !", Castella a fait pleuvoir les sombreros sur la piste de la Monumental. Pendant près de dix-sept minutes, le public s'est entièrement rendu aux pieds du Français, impérial devant un noble exemplaire de Xajay pour lequel la grâce a été longuement demandée... Déjà superbe avec la cape, Castella a planté ses pieds au centre de la piste, jouant le tout pour le tout face à cet ultime toro de la corrida, dernière chance pour lui de ravir la sortie en triomphe par la Grande porte. Remplie de détails toreros et de muletazos donnés comme des touches de pinceaux, la faena de Sébastien Castella a également impressionné les professionnels taurins mexicains de par la qualité de son lien, ses aidées par le haut ou le bas, enchaînées à de remarquables et infinies passes de poitrine. On en oublierait presque les trincherazos de gala ou les naturelles, déclinées à l'envi, qui ont canonisé Sébastien comme une véritable vedette de la tauromachie. Après 17 minutes de toreo grandiose, le président a adressé un avis au torero, refusant ainsi de gracier l'animal, malgré la demande du public. Une fois encore, Sébastien a perdu les trophées maximums avec l'épée, pinchant une première fois, avant d'enfoncer péniblement une demie lame, puis deux coups de descabello. Pas de trophées



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