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| Temporada : Quito (Équateur) – Andy Cartagena triomphe lors d'une décevante novillada |
| (02/12/2005) |
Le rejoneador espagnol Andy Cartagena a ouvert la Grande porte des arènes de Quito (Équateur) après avoir coupé les deux oreilles de son second exemplaire de Santa Rosa, propriété de la ganadera équatorienne Rosa Torres, à l'issue de la novillada qui s'est tenue ce vendredi midi dans la capitale sud-américaine. La plaza de toros de Iñaquito a enregistré un quasi-plein pour cette première novillade de la feria du Christ au Grand Pouvoir qui s'est déroulée par un temps légèrement nuageux.
Le cartel, hispano-équatorien, réunissait les novilleros José María Lázaro, Álvaro Samper ainsi que le rejoneador Andy Cartagena, face à six novillos de Santa Rosa, bien présentés, mais totalement décastés et posant de nombreux problèmes (le cinquième exemplaire offrit un meilleur début de combat, au même titre que le dernier novillo, plus encasté que ses congénères).
José María Lázaro a été applaudi après sonnerie d'un avis face au premier exemplaire de la novillada puis a écouté un silence à l'arrastre du quatrième exemplaire. Le novillero espagnol a buté sur deux adversaires peu évidents à consentir lors de deux faenas manquant de fond et péniblement conclues avec l'épée. Malgré ce, Lázaro a réalisé un effort notable face au novillo d'ouverture, connaissant une finition plus maladroite devant le quatrième exemplaire.
Álvaro Samper a coupé l'oreille du deuxième novillo de la course puis a salué au tiers à l'issue de sa seconde prestation. Le novillero équatorien a ravi l'unique oreille de la mi-journée dans la catégorie des toreros à pied, faisant preuve d'un bel engagement lors de son premier combat. Son novillo, assez compliqué, a été embarqué avec dominio lors d'une faena fort exposée et inégale en composition. Parfois maladroit dans ses geste, Samper a fait valoir une générosité à toute épreuve dans ses attitudes, enfonçant une lame efficace avant de promener une oreille très "novillerile". Son second adversaire a été le meilleur de la course, laissant entrevoir quelques possibilités de succès en début de faena. L'accord entre l'homme et le novillo ne s'est jamais fait ; le premier tardant à prendre confiance et le second réduisant progressivement sa charge en fin de faena. Un rendez-vous manqué en dépit d'une dernière série très courageuse entre les cornes du novillo, suivie d'un accrochage fort prévisible et d'une estocade médiocre, en quatre temps.
Andy Cartagena a été applaudi lors de son premier combat puis s'est vu octroyer deux trophées face au dernier novillo de la mi-journée. Le rejoneador alicantin a égayé cette novillada par l'allégresse de son dernier combat, toréant un ton au-dessus des conditions de ses deux adversaires. Son second novillo, le meilleur de son lot, lui a permis de lier entre elles des figures de bonne composition. Spectaculaire dans ses attitudes, Cartagena a pu mettre en évidence la meilleure charge de son adversaire et briller sur quelques poses très bien vendues. Le public, qui s'était fortement ennuyé jusqu'alors, n'a pas hésité en demander les deux oreilles pour le torero à cheval espagnol, accordées de façon assez généreuse après le port d'un bon rejón de mort. Lors de son premier combat, Andy s'était également montré varié dans ses figures malgré le manque de répondant de son adversaire, privilégiant les quiebro en aguantant au maximum le peu de charge du novillo de Santa Rosa. Une prestation également mal conclue avec le rejón de mort.
Après une course "à blanc" du côté de Lima, Andy Cartagena a recouvré de son efficacité sur le continent sud-américain - photo archives Toresma 2 / Las Ventas.com.
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