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| Temporada : Cali (Colombie) – Iván García gracie Curandero et sort en triomphe avec Paquito Perlaza et l'éleveur Ernesto González Caicedo |
| (29/12/2005) |
Les matadors de toros Paquito Perlaza et Iván García ont ouvert la Grande porte des arènes de Cali après avoir coupé deux oreilles chacun – symboliques pour García – face au bétail de l'éleveur colombien Ernesto González Caicedo, qui est également sorti en triomphe à l'issue de la corrida qui s'est déroulée ce jeudi, en fin d'après-midi, dans la cité colombienne. La plaza de toros de Cañaveralejo a enregistré trois-quarts d'entrée pour cette cinquième corrida de la feria de Cali qui s'est déroulée par un beau temps.
Le cartel, hispano-colombien, réunissait Luis Miguel Encabo, Paquito Perlaza et Iván García, face à six toros de Ernesto González Caicedo, correctement présentés et bien dans le type santacolomeño, donnant un jeu varié dans un ton général de maniabilité (le meilleur exemplaire, le 6e, Curandero, n°52, 456 kg, brave et encasté, a été gracié ; 2e et 4e, également de bonne note).
Luis Miguel Encabo a écouté un silence face au premier toro de la corrida puis a effectué une vuelta après sonnerie d'un avis à l'arrastre du quatrième exemplaire. Le chef de lidia madrilène a hérité en première position d'un toro relativement manso, plombé dans son comportement par sa faiblesse et sa sosería latente. Reçu par plusieurs largas agenouillées, le toro d'Ernesto González n'a pas permis à Encabo de briller outre mesure. Après avoir partagé les banderilles avec son concitoyen Iván García, le torero madrilène a lié une première faena très coulée, guidant les assauts décomposés de son adversaire avec une technique affirmée. Ce premier trasteo, dénué d'émotion, s'est conclu sur le port d'une estocade desprendida. Luis Miguel Encabo a pris plus de plaisir à toréer le quatrième exemplaire de l'après-midi, un toro plus noble, qui lui a notamment permis de lier quelques muletazos très travaillés. Encore une fois, le manque de forces de l'animal a quelque peu ôté d'émotion à la faena...
Paquito Perlaza a coupé deux oreilles à l'issue de sa première prestation puis a écouté un silence lors de son second combat. Comme Luis Bolívar précédemment, le torero colombien a été porté par l'enthousiasme populaire du public de Cañaveralejo pour un torero national... Face au bon deuxième exemplaire, Perlaza n'a pas laissé passer l'occasion d'obtenir un joli succès, débutant sa lidia par de puissantes véroniques conclues d'une serpentina. C'est au centre de la piste que le torero sud-américain a débuté sa faena, enchaînant quatre impressionnants cambios dans le dos avant une étonnante sortie par molinete. Avec précision et enthousiasme, Perlaza a décliné les séries de muletazos. Faisant preuve d'une belle variété dans ses attitudes et ses finitions, Paquito a ressenti l'appui du public de Cali, voyant sa faena récompensée par deux oreilles – la seconde, quelque peu généreuse – après avoir porté une demie lame... Changement radical de décor avec le cinquième exemplaire, au caractère manso fort affirmé, et qui n'a pas permis à Perlaza de rééditer son exploit précédent.
Iván García a salué au tiers à l'arrastre du troisième exemplaire puis a ravi les deux pavillons symboliques du dernier toro de l'après-midi. Le torero madrilène, inédit à Cali, n'a pas manqué sa présentation sur le sable de Cañaveralejo, obtenant la grâce de son second adversaire à l'issue d'une faena fort intense, notamment sur le côté gauche. Allègre sur sa réception de cape, García n'a pas tardé à déceler les qualités de son adversaire, brave malgré un châtiment assez lourd lors du premier tiers et toujours aussi vif aux banderilles. Avec classe et régularité, Curandero a chargé inlassablement dans la muleta présentée par Iván García. Bouche fermée, le toro d'Ernesto González s'est vu servir un chapelet de naturelles des plus profondes, liées à d'intenses passes circulaires, acclamées par l'assistance. Toréant à genoux, Iván a alors fait monter la pressio
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