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| Temporada : Arles accueille cette semaine le VIe Congrès mondial des ganaderos |
| (15/10/2003) |
La planète taurine compte actuellement huit nations d’importance : la Colombie, l’Équateur, l’Espagne, la France, le Mexique, le Pérou, le Portugal et le Venezuela. Depuis cinq ans, les grands éleveurs de cette planète se donnent rendez-vous à chaque fin de saison pour fin le point sur leur difficile profession et établir de nouvelles lignes directrices…
Pour la première fois, la France va accueillir un tel événement et c’est la ville d’Arles qui a été choisie l’année dernière à l’issue du Congrès mondial qui s’était tenu à Quito. Pendant tout l’hiver, les éleveurs français ont peaufiné la préparation de cette sixième édition, présentant au printemps dernier l’affiche de celui-ci lors d’une présentation officielle à… Madrid. Le 13 septembre dernier, soit un mois avant le début du Congrès, l’Association des éleveurs de taureaux de combat que préside Francine Yonnet, a présenté le programme du VIe Congrès mondial à l’issue de la novillada de la Feria du Riz.
Les congressistes, qui ont participé hier à la journée d’ouverture au domaine Maeva Latitudes Camargue, ont dans un premier temps pris connaissance des différentes associations nationales de ganaderos avant d’assister à une conférence inaugurale sur l’histoire de la tauromachie en France. Le célèbre éleveur portugais Francisco de Vasconcellos tiendra ce jeudi matin une intéressante conférence sur l’élevage du toro brave au Portugal, avec la projection d’un documentaire intitulé « le toro sans la pique ». La seconde partie de la matinée sera animée par le professeur Rabischong, de la Faculté de Montpellier, sur le thème de la biomécanique du taureau de combat. Un sujet que les Arlésiens connaissent bien puisque le professeur Rabischong était déjà intervenu en 1995 lors des journées de la Biomécanique de la tauromachie, alors organisées par le docteur Jean Gauthier, également ganadero. Les professeurs Emilio Ballesteros Moreno, de l’Université de Madrid, et Alberto Ramírez Avendano (éleveur vénézuélien), traiteront respectivement des facteurs biologiques pouvant influer sur le comportement du toro dans le ruedo et de l’analyse phénotypique du comportement du bétail brave. La session de l’après-midi sera animée par Antonio Gómez Peinato, vétérinaire à la Unión de criadores de toros de lidia – le premier groupe d’éléveurs espagnol – et François Alazard et Roux, qui abordera le thème de la dénomination d’origine pour la viande bovine brave en France. Ses propos seront complétés par ceux de José Manuel Sánchez Recio, vétérinaire espagnol.
Vendredi matin, la journée débutera par un colloque sur la Fiesta brava au XXIe siècle, animé par María Victoria Aguirre Sánchez, représentante de l’Asociación de ganaderos de lidia unidos. Le débat se poursuivra par un thème sensible, « les maladies infectieuses : les éleveurs et la réglementation sanitaire ». Le thème des directives européennes et de la situation en France sera abordé par Mathieu Grégory, du Ministère de l’agriculture. On se souvient de l’intervention particulièrement efficace de Jean Glavany en 2001 alors que le dossier sur l’ESB semblait condamner les organisateurs de spectacles taurins. La table ronde réunira également le vétérinaire Guillermo Marín Pérez-Tabernero et l’éleveur colombien Miguel Gutiérrez Botero. Le programme de la mi-journée concernera la conservation de la race brave.
Le thème du tiers de piques sera abordé samedi matin, en présence d’éleveurs mais aussi de Víctor Mendes, Stéphane Fernández Méca, « Fritero », Alain Bonijol et Victorino Martín. Dimanche matin se tiendra enfin l’Assemblée générale de la Confédération mondiale des éleveurs de toros de combat.
Annexes
Partenaires du Congrès : Association des éleveurs français de toros de combat, Ville d’Arles, Conseil général des Bouches du Rhône, Régio Provence Alpes Côte d’Azur et Crédit agricole.
Sorties au campo : jeudi 16, chez Hubert Yonnet ; vendredi 17, chez Marie-Pierre Callet ; dimanche 18 en Crau, ap
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