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| Temporada : Jaén : Finito de Córdoba et El Fandi étalent leur savoir-faire et triomphent |
| (17/10/2003) |
Avec deux et quatre oreilles coupées respectivement, Finito de Córdoba et El Fandi sont les grands triomphateurs de cette journée de vendredi après avoir ouvert la Grande porte des arènes de Jaén lors de la quatrième corrida de la Feria de San Lucas.
Face à un lot de Barral, maniable mais faible et sans réelle saveur, les deux toreros andalous ont pleinement convaincu le public, déclinant leur style habituel de tauromachie.
Finito de Córdoba a coupé l’oreille de ses deux adversaires à l’issue de faenas d’un très bon ton, dans un corte classique, bien lié et conclu d’estocades décisives.
Morante de la Puebla n’a pas été en mesure de répéter son succès de la veille et s’est même fait chahuter par le public de la Alameda, écoutant une bronca et un silence face à un lot médiocre.
El Fandi a coupé les deux oreilles de ses deux adversaires, notamment grâce à des tiers de banderilles exceptionnels, se montrant également vibrant avec la muleta et en parfaite adéquation avec les conditions de ses adversaires.
Dans les cuadrillas, à signaler le salut du banderillero de Finito de Córdoba, Curro Molina. Aujourd’hui samedi, corrida de Buenavista avec Enrique Ponce, Javier Conde et César Jiménez. Cette course sera la dernière du banderillero nîmois Jean-Marie Bourret en habit de lumières.
Fiche technique de la course
Source : Semana Grande
. Vendredi 17 OCTOBRE. Plaza de la Alameda. Quatrième corrida de la feria de San Lucas.
Ciel nuageux, temps frais (20 °C). 2/3 entrée.
Toros de María José Barral, correctement présentés, faibles et nobles en général (le meilleur fut le 1er, noble et encasté ; le plus mauvais fut le 2e, sans mobilité), pour
FINITO de CÓRDOBA, blanc et or (une oreille et une oreille)
MORANTE de la PUEBLA, chamois et or souligné de noir (bronca et division)
David Fandila "EL FANDI", gris ardoise et or (quatre oreilles).
Président : Carlos Rey.
Le banderillero Curro Molina a salué au 1er. El Fandi et Finito de Córdoba sont sortis en triomphe. Corrida télévisée par Canal Sur.
Retrouvez le compte-rendu de la corrida de Jaén dans le n°344 de l’hebdomadaire taurin « Semana Grande »
Chronique
Finito de Córdoba apparaît d’entrée bien disposé, happant dans son large capote le premier toro de la tarde, le conduisant avec autorité. Le tiers de piques se trouve réduit à sa plus simple expression : une petite poussée de peu de durée. Le problème est plus situé au niveau de la force que de la bravoure. Le banderillero de confiance du Cordouan, Curro Molina, fait preuve encore ce jour de sa compétence, honorée par un salut. Finito choisit de toréer et il a raison. Ce toro, manifestant par des agenouillements sa faiblesse dès le début de la faena, ne manque pourtant pas de noblesse. Le maestro intelligemment en tire parti et la musique l’accompagne dès la fin de la deuxième série, avec l’assentiment du public que n’altère même pas un désarmé. Les séries, déclinées en huit temps, sont courtes mais variées. Finito revitalise son toro sans cesser pourtant de le solliciter. La mort de l’animal, provoquée par une entière bien placée, confirme sa noblesse dans ses ultimes moments. Bel ensemble de mouchoirs dans les gradins : l’oreille est accordée logiquement.
L’œil noir de Morante s’assombrit encore et son front se plisse davantage lors de l’accueil au capote de « Violador ». Ce toro a la corne chercheuse et accroche une des jambes du torero. Morante est physiquement déséquilibré et mentalement déstabilisé. Il abrège l’échange sous le murmure d’insatisfaction des gradins. Le toro prend une pique avec reprise et pompage ; la remise en suerte de Morante étant sifflée par le public. Le président ordonne le changement. Toro malo, sans conteste, c’est ce que le torero artiste s’efforce de montrer à l’aide du pico de sa muleta. Les sifflets qui solidarisent l’arène noircissent plus encore l’œil de Morante qui place un ti
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