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Temporada : Valencia – Luis Miguel Encabo et Antonio Ferrera coupent les premières oreilles importantes des Fallas
(12/03/2006)
Les matadors de toros espagnols Luis Miguel Encabo et Antonio Ferrera ont coupé une oreille chacun lors de la corrida qui s'est déroulée ce dimanche, en fin d'après-midi, dans les arènes de Valencia, face au bétail de Victorino Martín. La plaza de toros de la calle Xátiva a enregistré quatre-cinquièmes d'entrée pour cette deuxième corrida des Fallas qui s'est déroulée par un temps agréable.

Le cartel, hispano-colombien, réunissait Luis Miguel Encabo, Antonio Ferrera et Luis Bolívar, opposés à six toros de Victorino Martín, inégalement présentés et donnant un jeu très variés, avec trois exemplaires particulièrement encastés et trois autres présentant du genio (le meilleur exemplaire fut le 4e, par sa morphologie et son jeu complet, brave et noble ; 2e, brave, et 5e, mansote, vendant cher leur maniabilité ; 3e et 6e, fort compliqués).

Selon une information de José Antonio del Moral, Antonio Ferrera flirte avec la Grande porte face aux toros de Victorino : en coupant l'oreille de son premier adversaire et ratant de peu avec l'épée de ravir celle du cinquième exemplaire, Antonio Ferrera s'est montré bouillant comme à sa meilleure époque, brillant par moments et surtout excellent vendeur de sa tauromachie si particulière face à deux toros moyens d'une corrida des plus inégales en tous points. De plus, Ferrera a été le principal animateur d'un après-midi au cours duquel seul un toro de la célèbre devise a fait honneur à sa réputation. C'est Luis Miguel Encabo qui l'a combattu en 4e position et auquel il a coupé une oreille alors que le toro aurait permis d'obtenir une double récompense. Encabo n'a en revanche pu quasiment rien faire face à l'alimaña d'ouverture, alors que Luis Bolívar a buté sur deux des trois pires toros de Victorino, se montrant écervelé devant le troisième et plus décidé et opportun face au dernier exemplaire.

Luis Miguel Encabo a écouté un silence face au premier toro de la corrida puis a coupé l'oreille du quatrième exemplaire. Le torero madrilène n'a pas été en mesure de donner la moindre passe au Barrabas qui ouvrait la corrida. Il a ensuite hérité de l'unique bon toro de l'après-midi, le quatrième exemplaire, le soumettant avec évidente bonne volonté mais pas totalement comme l'animal le nécessitait. Face à ce toro typique de Victorino, magnifiquement fait et armé, Encabo a déployé de majestueuses véroniques jusqu'à ce que son picador ne se découvre, sous l'ovation du public, à l'issue d'un tiers piques au cours duquel l'animal s'est employé, poussant avec fixité. A la muleta, le toro a baissé la tête, offrant un tracé assez large sur le côté droit, tardant plus à se confier par naturelles. Regardant plus fréquemment le torero sur cette corne, le Victorino a quelque peu contrarié les plans d'Encabo, désireux de renvoyer l'image d'un muletero tranquille et templé. Le Madrilène y est parvenu seulement sur deux séries en rond, bien liées aux passes de poitrine, avant de proposer quelques naturelles, données une à une, sans réellement se confier, alors que le toro le permettait. Une estocade efficace a mis fin à cette faena, primée d'une oreille, alors que le toro aurait permis d'obtenir une double récompense.

Antonio Ferrera a ravi un pavillon à l'issue de sa première prestation puis a salué au tiers à l'arrastre du cinquième toro de la course. Le torero extremeño a d'abord combattu un exemplaire fort brave et empreint d'une noblesse encastée sur les deux cornes. La faena est allée crescendo, avec un joli final entre les cornes, même si des interrogations ont demeuré quant au changement de comportement du toro en cours de lidia : était-il naturel ou dû aux changements d'interprétation radicaux du torero ? Ferrera l'a donc toréé selon son bon vouloir, mélangeant précipitation spontanée et un enthousiasme hors du commun, remarquablement vendus au public. Il en avait été de même, précédemment, avec cape et banderilles. Inégale en limpidité et en <



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