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| Temporada : Valencia - El Juli et Miguel Ángel Perera enflamment les Fallas en triomphant face à un lot important de Fuente Ymbro, magnifié par la grâce du toro Harinero |
| (18/03/2006) |
Les matadors de toros espagnols El Juli et Miguel Ángel Perera sont sortis en triomphe des arènes de Valencia, en compagnie du mayoral de l'élevage de Fuente Ymbro, propriété du ganadero andalou Ricardo Gallardo, après avoir coupé à deux un total de six oreilles et une queue – dont deux oreilles et la queue symboliques – à l'issue de la corrida qui s'est déroulée ce samedi, en fin d'après-midi dans la capitale provinciale. La plaza de la calle Xátiva a enregistré un plein pour cette septième corrida de la feria des Fallas qui s'est déroulée par un temps nuageux, humide et très froid.
Le cartel, entièrement espagnol, réunissait José Pacheco El Califa, Julián López El Juli et Miguel Ángel Perera, opposés à six toros de Fuente Ymbro, très charpentés et bien armés, présentant divers degrés de noblesse (les meilleurs furent les 1er, 2e, 5e et surtout 6e exemplaire, Harinero, n°150, negro mulato, 545 kg, né en décembre 2001, qui a été gracié).
Selon une information de José Antonio del Moral, un enthousiasme débordant : El Califa n'était pas préparé à ouvrir un cartel de vedettes de la carrure du Juli, qui, une fois de plus, a revendiqué la place qu'il occupe actuellement dans le toreo en dépit des trois oreilles coupées, la seconde accordée face au cinquième toro étant de trop. Cette surenchère a été favorisée à cause de la comparaison inévitable et abyssale avec Miguel Ángel Perera, lui aussi généreusement crédité d'une oreille face au troisième toro de la course, mais qui s'est montré à son meilleur niveau devant l'extraordinaire dernier exemplaire, brave et noble, qui a finalement été gracié. Ricardo Gallardo avait envoyé à Valencia une corrida relativement petite dont plusieurs exemplaires ont été refusés lors de l'examen de reconnaissance par les vétérinaires. Gallardo a remplacé ces bêtes par des toros relativement plus sérieux, proposant au final un lot charpenté et excellent, avec quatre toros supérieurs qui ont favorisé un nouveau succès pour la célèbre devise de Fuente Ymbro.
El Califa a effectué une vuelta après sonnerie d'un avis face au premier toro de la corrida puis a écouté un silence après sonnerie d'un avis à l'arrastre du quatrième exemplaire. Le torero originaire de Xátiva a failli couper l'oreille du toro d'ouverture, un exemplaire vibrant et encasté de Fuente Ymbro. Malheureusement pour lui, El Califa n'a pas été en mesure d'en tirer la quintessence, concluant son combat de deux pinchazos, en dépit de sérieuses intentions. Pris en portant l'estocade, il est passé à l'infirmerie, revenant toutefois pour officier face au quatrième exemplaire. Son second adversaire, très violent sur les deux côtés, ne lui a pas permis de se confier malgré un effort louable de la part du Valencian.
El Juli a coupé l'oreille du deuxième toro de la course puis a ravi deux nouveaux pavillons à l'issue de sa seconde faena. Le torero madrilène a ravi la première oreille de la course face au deuxième toro de Fuente Ymbro, avec lequel il a parfaitement fait corps avant de l'estoquer efficacement. Son second adversaire, supérieur à la muleta, lui a permis de lier une faena formidable, encore une fois parfaitement conclue avec l'épée. D'une manière générale, le public s'est montré assez froid avec le Juli, notamment par rapport au fait que celui-ci n'a pas voulu banderiller ! Muleta en main, Julián a été parfait dans la conduite de sa faena, interprétant les séries à la juste distance et à la bonne cadence.
Miguel Ángel Perera s'est vu octroyer un trophée après sonnerie d'un avis lors de sa première prestation puis a coupé, après sonnerie d'un avis, les deux oreilles et la queue symboliques du dernier toro de l'après-midi, qui a été gracié. Le torero extremeño a coupé une première oreille généreuse, qui a quelque peu faussé la suite de la course en matière de distribution de trophées. Face à un premier adversaire relativement violent, Perera a joué de s
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