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Temporada : Arles : triomphe du novillero colombien Manuel Libardo et domination des sud-américains lors du festival du VIe Congrès mondial des ganaderos
(18/10/2003)
Le novillero colombien Manuel Libardo est sorti en triomphe des arènes d’Arles après avoir coupé les deux oreilles du 5e novillo de l’après-midi, porteur du fer des Frères Tardieu, et honoré d’un tour de piste posthume, lors du festival taurin organisé par l’Association des éleveurs français de race brave dans le cadre du VIe Congrès mondial des ganaderos.

La course, qui s’est déroulée devant 1/5e d’arène, par un temps gris et frais, a été très entretenue et montré, à quelques exceptions près, la bonne santé actuelle des élevages français. Le festival a par ailleurs été marqué par la disposition et la domination outrancière des novilleros sud-américains, malgré l’absence des représentants mexicain et péruvien.

Julie Calvière a coupé la première oreille de l’après-midi face à un novillo maniable des frères Jalabert, toréant avec force et décision.

Le Vénézuélien César Girón a toréé avec beaucoup de goût un noble mais faible exemplaire de Gallon, se signalant avec cape et muleta avant de couper une oreille de poids.

L’Espagnol Javier Solís a réalisé une faena technique et intelligente face à un bon mais faible novillo de Blohorn, liant des séries de qualité et conclues par des gestes de grande classe. Curieusement, le public n’a pétitionné d’oreille et Solís s’est contenté d’un salut au tiers.

Venu remplacer Arturo Macías (Mexique), le Français Jonathan Veyrunes a éprouvé des difficultés pour fixer l’attention d’un compliqué novillo de Cyril Colombeau. La faena s’est terminée dans la confusion et une séance de descabello assez longue : sonnerie de deux avis tardifs et silence glacial sur les gradins.

Le Colombien Manuel Libardo s’est montré à son avantage tout au long de la lidia de l’intéressant novillo des Frères Tardieu. Très centré avec la cape, Libardo a su capter l’attention d’un animal spectaculaire au fer mais demeurant toutefois assez manso. Le Tardieu était un animal coureur, ne plantant pas entièrement ses cornes dans le caparaçon et bramant fréquemment. A la muleta, le novillo français s’est par contre avéré être un extraordinaire collaborateur, doté d’un grand moteur, permettant à Libardo de lier de profondes séries de naturelles. Deux oreilles en toute légitimité et mouchoir bleu pour le novillo de Tardieu, un élevage qui obtient un nouveau succès d’importance dans les arènes d’Arles.

Remplaçant du Péruvien Juan Carlos Cubas, l’Arlésien Rafael Lisita a fait preuve d’une grande volonté dans tous les tiers face à un exemplaire de Christophe Yonnet, maniable mais aux coups de tête parfois gênants pour le torero. Lisita a toréé avec volonté et engagement mais sa faena a souffert d’un certain manque de lien en dépit de quelques belles attitudes. Il a écouté un silence à l’arrastre.

Le novillero équatorien « El Lojano » a laissé une extraordinaire impression, allant accueillir son novillo de Malaga a porta gayola, et réussissant celle-ci avec un culot énorme. Vibrant avec la cape, le petit Équatorien n’a pas tardé à prendre le dessus sur un novillo puissant de Malaga, doté d’une charge vibrante. Superbe avec les banderilles – deux poses en plein berceau et une troisième de calafía – El Lojano a démarré sa faena tambour battant, liant de solides séries de naturelles. Malheureusement, le novillo perdit progressivement son sabot de la patte avant-gauche et l’ensemble se dilua. Cela n’a toutefois pas empêché El Lojano de couper une oreille méritée avant une vuelta très fêtée, drapeau équatorien entre les mains ! Un jeune torero qui sera revu avec plaisir…

Le huitième et dernier novillo de l’après-midi, porteur du fer de Philippe Cuillé, a été combattu par le Portugais Antonio João Ferreira. Très sérieux de présentation, le Cuillé a mis le feu au fer, recevant trois puissantes piques et renversant de façon spectaculaire le cheval de réserve pourtant tenu par l’expérimenté Fritero. A la muleta, le novillo s’est avéré âpre, demandant un métier affirmé. Le jeune Portugais, avec un courage extrême, a al



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