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| Temporada : Arles – Nouvelle sortie en triomphe par la Grande porte pour Pablo Hermoso de Mendoza et Andy Cartagena (Extraits Vidéo) |
| (17/04/2006) |
Les rejoneadors espagnols Pablo Hermoso de Mendoza et Andy Cartagena sont sortis en triomphe par la Grande porte des arènes d'Arles après avoir respectivement obtenu un total de trois et deux oreilles face au bétail de Pío Tabernero de Vilvís, propriété de l'éleveur salmantin Pío Tabernero García, lors de la corrida équestre qui s'est déroulée ce lundi, en fin de matinée dans la cité rhodanienne. L'amphithéâtre romain a enregistré un plein pour cette quatrième corrida de la feria de Pâques qui s'est déroulée par un temps beau et chaud.
Le cartel, entièrement espagnol, réunissait Leonardo Hernández sr, Pablo Hermoso de Mendoza et Andy Cartagena, face à six toros de Pío Tabernero de Vilvís, de belle morphologie générale, inégaux en forces et en caractère, la plupart ne répétant pas suffisamment après la pose et donnant un jeu inégal (les meilleurs pour le rejoneo ont été les 3e, 4e et 5e exemplaires ; 6e, manso).
Leonardo Hernández a salué au tiers face au premier toro de la corrida puis a coupé l'oreille du quatrième exemplaire. Le torero à cheval cordouan a reçu en première position un exemplaire de Tabernero de Vilvís qui a offert d'entrée de jeu une charge souple et cadencée. Avec savoir et expérience, Hernández a rapidement cadré son adversaire avec les rejones, le conduisant vers le centre de la piste, en dépit du port relativement bas du second rejó, quasiment sur l'épaule gauche. La faena qui a suivi s'est avérée assez inconstante du fait du manque de forces du toro, qui s'est écroulé sur la première pose de banderilles. Ne transmettant pas et proposant une charge assez sosona, l'exemplaire salmantin a empêché le rejoneador andalou de passer la vitesse supérieure. Se mettant rapidement dans le tiers de la piste, le toro a posé de sérieux problèmes à Hernández, qui, dans une ambiance défavorable, s'est montré imprécis en fin de faena avec les courtes. Le public le lui a d'ailleurs reproché, ce qui ne l'a pas empêché de saluer à l'issue d'une prestation relativement médiocre. Son second combat a été reçu différemment, notamment grâce au quatrième toro de la course, qui a présenté une charge plus régulière et un bon galop lors du premier tiers. Après une grosse frayeur de l'auxiliaire à pied, Pedro Arellano, qui a chuté face au toro, évitant le coup de corne grâce à un miraculeux farol déployé alors qu'il se trouvait à terre – seul l'arrière de son pantalon fut largement arraché –, Hernández a pu déployer son style de rejoneo sur le sable arlésien. Faena soignée de la part du Cordouan même s'il a manqué à celle-ci un fil conducteur : des poses classiques mais peu variées sur lesquelles le public a pu noter le manque de répétition du toro. La seconde partie de faena s'est avérée meilleure dès lors qu'Hernández s'est mis à citer son adversaire de face, clouant les banderilles au niveau de l'étrier, puis à deux mains avec un certain brio. La pose des banderilles courtes, clouées en rythme et en carrousel, ont conclu la faena sur une meilleure note, permettant l'octroi d'un trophée, réclamé par une petite majorité du public.
Pablo Hermoso de Mendoza a ravi deux pavillons à l'issue de sa première prestation avant de se voir octroyer un nouveau trophée devant le cinquième toro de la course. Une fois encore, le rejoneador navarrais a dominé cette course même si sa prestation de cette matinée n'a pas été la plus lumineuse depuis 1996, année de son premier paseo dans les arènes d'Arles. Face au deuxième toro de la course, Pablo a d'entrée de jeu proposé un excellent numéro de réception, cadrant d'entrée de jeu son adversaire avec temple et précision : deux rejones placés à l'opposé – gauche et droite, toujours de façon assez grossière – ont donné le ton à la prestation du Navarrais. Limité de forces, l'exemplaire de Tabernero de Vilvís a été cité d'entrée de jeu par Hermoso de Mendoza pour la pose d'un bon quiebro. L'aguante du cheval Labrit<
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