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| Temporada : Madrid – Quelques gestes de Matías Tejela lors d'une corrida ennuyeuse |
| (18/05/2006) |
Le matadador de toros espagnol Matías Tejela a obtenu l'unique ovation de la corrida qui s'est déroulée ce jeudi, en début de soirée, dans les arènes de Madrid, face au bétail des héritiers de Baltasar Ibán, propriété de l'éleveur Cristina Moratiel. La plaza de toros Monumental de Las Ventas a enregistré un plein pour cette huitième corrida de la Feria de San Isidro.
Le cartel, entièrement espagnol, réunissait Eduardo Dávila Miura, Matías Tejela et Salvador Cortés, opposés à quatre toros de Baltasar Ibán, correctement présentés, donnant peu de jeu et développant peu de transmission en piste, et deux exemplaires de Ana María Bohórquez (2e, sobrero, et 3e), inégaux de morphologie et se déplaçant plus (le 3e exemplaire présenta un meilleur trajet au dernier tiers).
Dávila Miura a écouté un silence à l'issue de ses deux combats, le second étant assorti par la sonnerie d'un avis.
Matías Tejela a écouté un silence face au deuxième toro de la corrida puis a salué au tiers à l'arrastre du cinquième exemplaire.
Salvador Cortés a écouté un silence à l'issue de ses deux prestations, la seconde étant assortie par la sonnerie d'un avis.
La faena de cette décevante journée madrilène a été l'oeuvre de Matías Tejela face au cinquième exemplaire d'une terne corrida de Baltasar Ibán, complétée par deux toros de Ana María Bohórquez. Solide avec l'épée, Tejela s'est également distingué pour la qualité de ses naturelles, recevant l'appui d'une majorité du public. Ses deux compagnons de cartel n'ont pas eu la même fortune, manquant d'âme et de personnalité face à des toros manquant cruellement de transmission, exception faite du 3e exemplaire qui aurait mérité un meilleur traitement de la part de Salvador Cortés. Dávila Miura a pour sa part hérité d'un premier toro de Ibán relativement abordable qu'il a d'ailleurs dédié au public sans pouvoir maintenir le niveau de sa faenas. Son second adversaire présentait en revanche trop de difficultés, ce qui a incité le torero andalou à écourter naturellement son effort.
Naturelle de Matías Tejela face au 5e toro de la corrida de Baltasar Ibán - photo Taurovent / Las Ventas.com.
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