| |
 |
| Temporada : Alicante – Eugenio Pérez dame le pion aux petits princes de l'Escalafón novilleril |
| (20/06/2006) |
Le novillero espagnol Eugenio Pérez est sorti en triomphe des arènes d'Alicante ce mardi, en fin d'après-midi, après avoir ravi un total de deux oreilles face au bétail de l'éleveur andalou Santiago Domecq. Le Coso de la Plaza de España a enregistré une demie entrée pour cette deuxième novillada de la Feria de las Hogueras.
Le cartel, entièrement espagnol, réunissait Julio Benítez, Eugenio Pérez et Cayetano Rivera Ordóñez face à six novillos de Santiago Domecq, plutôt petits et agréables de têtes, donnant un bon jeu général (l'exemplaire le moins évident étant celui combattu en 5e position).
Julio Benítez a salué au tiers après sonnerie d'un avis face au premier novillo de la course puis a écouté un silence après sonnerie d'un avis à l'arrastre du quatrième exemplaire.
Eugenio Pérez a coupé une oreille à l'issue de ses deux prestations.
Cayetano Rivera Ordóñez a ravi un pavillon à l'issue de sa première faena puis a été applaudi après sonnerie d'un avis face au dernier novillo de l'après-midi.
Actuel deuxième au classement Escalafón des novilleros, Cayetano était attendu au tournant en ce début d'été taurin dans le cadre de la deuxième novillada de la feria alicantine où il retrouvait à l'affiche un autre "enfant terrible" du toreo en la personne de Julio Benítez. C'est du "troisième homme" au cartel qu'est venue la surprise puisque le modeste Eugenio Pérez a chipé la vedette aux deux novilleros vedettes.
Julio Benítez ne s'est distingué que lors de quelques détails en piste, notamment sur sa réception par vériniques face au novillo d'ouverture. Sa première faena, valeureuse mais manquant de rythme, n'a jamais pris d'assise devant un exemplaire limité de forces. Le fils du génial Manuel Benítez s'est éternisé devant le quatrième exemplaire, privilégiant la quantité des muletazos à une lidia adaptée aux conditions de son adversaire.
Eugenio Pérez a été la bonne surprise de cette journée alicantine : le novillero originaire de Elda a eu l'opportunité de toucher un très bon novillo de Santiago Domecq, consenti avec volonté et envie de bien faire lors de sa première faena. De composition inégale, les séries n'ont pas toutes été à la hauteur du jeu présenté par le novillo même si Pérez s'est attaché à baisser la main le plus possible. Son second adversaire, qui freinait résolument ses charges, n'a pas offert une aussi bonne matière même si le local de l'étape l'a toréé avec sérieux avant de porter une estocade efficace.
Cayetano n'a pas failli à sa réputation en signant une faena riche en beaux muletazos mais manquant parfois de précision en matière de sitio. Le fils du regretté Paquirri n'a en revanche pas pu tirer parti du dernier exemplaire de la course, nettement plus éteint que son premier adversaire.
|
|
|
|
|
|
|
