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| Temporada : Vauvert – Le trophée Catavino de oro revient à Thomas Joubert Tomasito à l'issue d'une pénible et médiocre novillada sans picadors |
| (24/06/2006) |
L'apprenti-novillero arlésien Thomas Joubert Tomasito a coupé l'unique oreille de la novillada sans picadors qui s'est déroulée ce samedi, en fin d'après-midi, dans les arènes de Vauvert. L'élève de l'École taurine d'Arles a été proclamé triomphateur de cette finale de la première édition du trophée Catavino de oro, mis en jeu par le club taurin local "Toros para todos". Il a, à ce titre, combattu un second eral, porteur du fer de Pagès-Mailhan, qui a reçu le prix du meilleur novillo de la course. Les arènes Jean-Brunel ont enregistré une entrée confidentielle pour cette novillada sans picadors, qui s'est déroulée par un temps magnifique.
Le cartel, entièrement français, réunissait Mario Guirao (Hagetmau), Vincent Cardo (Nîmes) et Thomas Joubert Tomasito (Arles), opposés à des erales de Roland Durand (1er), bien présenté et armé, manso et incommode sur le côté droit, légèrement plus abordable sur l'autre corne ; De la Cruz (2e), bien présenté et armé, mobile mais relevant la tête en fin de passe et finissant par dévier sa charge ; Philippe Cuillé (3e), correctement présenté et armé, donnant un bon jeu, et un exemplaire de Pagès-Mailhan (4e), bien présenté et armé, excellent.
Mario Guirao a écouté un silence après sonnerie d'un avis face au premier novillo de la course.
Vincent Cardo a écouté un silence après sonnerie de deux avis à l'issue de son combat.
Thomas Joubert a coupé l'oreille de son premier adversaire après sonnerie d'un avis puis a écouté un silence après sonnerie de deux avis face au dernier exemplaire de l'après-midi.
Temps splendide et public aimable sur les gradins des arènes vauverdoises à l'occasion de cette finale du trophée Catavino de oro, une belle initiative de promotion de la tauromachie initiée par le tout nouveau club taurin local "Toros para todos". Toutefois, cette novillada sans picadors n'a pas atteint un grand niveau, du fait du manque de bagage du trio d'apprentis-novilleros et de leur médiocrité dans le maniement des aciers.
Mario Guirao n'a jamais été en mesure de se confier face au manso exemplaire de Roland Durand, qui avait mis en difficulté la cuadrilla lors du tiers de banderilles. Peu châtié et serrant énormément sur le côté droit, le novillo n'a pu être canalisé par l'élève de l'École de tauromachie d'Hagetmau. Ses violents coups de tête ont contraint Guirao d'accompagner sa charge, sur le recul, avant une finition avec l'épée en trois temps. Précédemment, ce novillo avait attrapé Vincent Cardo lors du quite.
Grise journée pour Vincent Cardo, qui a éprouvé des difficultés à rester dans le sitio et qui a été accroché à deux reprises par un novillo mobile mais incommode de Granier. Cet exemplaire de De la Cruz n'a pas permis à l'apprenti-novillero nîmois de recouvrer la confiance, si ce n'est sur une valable série de naturelles en tout début de faena. L'estocade s'est en revanche avérée catastrophique.
Au vu du peu de contenu proposé lors des deux premiers combats, une voie royale s'ouvrait à Thomas Joubert Tomasito, qui a d'entrée de jeu exposé sa volonté avec la cape face à un bon exemplaire de Philippe Cuillé. Auteur de muletazos souples, avec un aguante naissant, Tomasito a offert une belle première faena, inégalement conclue avec l'épée, en se faisant notamment accrocher au niveau de la cuisse droite (seulement quelques érosions). Déclaré triomphateur de cette finale par le jury après avoir coupé une oreille, Thomas a affronté le meilleur novillo de la course, porteur du fer de Pagès-Mailhan. Après une belle réception genoux en terre, Tomasito s'est attaché à composer une faena soignée, notamment en obligeant bien son adversaire vers le bas, par naturelles. Malheureusement, l'Arlésien a connu une inquiétante déconvenue avec les aciers, écoutant plusieurs avis.
La présidence, qui a fait sonner les deux premiers avis à l'heure réglementaire, n'a pas souhaité
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