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| Temporada : Pampelune – Triomphe héroïque d'Antonio Ferrera, qui coupe la queue d'un toro de Victorino Martín de vuelta al ruedo avant de regagner l'infirmerie |
| (14/07/2006) |
Le matador de toros espagnol Antonio Ferrera a été le grand triomphateur de la dernière journée des fêtes de San Fermín après avoir coupé les deux oreilles et la queue du dernier toro du cycle, porteur du fer de Victorino Martín, lors de la corrida qui s'est déroulée ce vendredi, en fin d'après-midi, dans les arènes de Pampelune. Le torero extremeño, blessé lors du tiers de banderilles, a poursuivi le combat, ne regagnant l'infirmerie qu'en fin de course. La plaza Monumental de la Misericordia a enregistré un plein de no hay billetes pour cette neuvième et dernière corrida de la Feria del Toro.
Le cartel, exclusivement espagnol, réunissait Pepín Liria, Luis Miguel Encabo et Antonio Ferrera, opposés à six toros de Victorino Martín, inégalement présentés, avec certains exemplaires justes de morphologies, donnant un jeu varié (l'exemplaire le plus complet fut le 6e, Hebijón, n°71, negro entrepelado bragado, 495 kg ; 3e, également bon ; 4e et 5e, présentant différents degrés de maniabilité à condition de pouvoir les consentir ; 1er et 2e, très difficiles).
Pepín Liria a écouté un silence à l'issue de ses deux prestations.
Luis Miguel Encabo a écouté un silence face au deuxième toro de la corrida puis a salué au tiers à l'arrastre du cinquième exemplaire.
Antonio Ferrera a salué au tiers à l'issue de son premier combat puis a coupé les deux oreilles et la queue du dernier toro de la feria avant de regagner, à pied, l'infirmerie des arènes.
La feria de Pampelune a connu un final titanesque avec Antonio Ferrera, torero sans apoderado, et qui le restera, jusqu'à la fin de cette saison européenne 2006. Le torero extremeño a fait sensation dans la capitale navarraise en coupant les deux oreilles et la queue du 6e exemplaire d'une sérieuse corrida de Victorino Martín. Jamais Ferrera n'avait connu pareil succès à Pampelune : un triomphe acquis au prix du sang, en parfaite connexion avec le public...
Antonio Ferrera a débuté sa prestation face à un premier exemplaire assez encasté qui l'a d'ailleurs attrapé en cours de faena, lui déchirant le pantalon de son habit de lumières. C'est devant le dernier toro de la course que Ferrera a fait se déchaîner les passions autour de lui : en voulant réaliser sa pose de banderilles au centre de la piste, en tournant le dos au toro, Antonio n'a pu évaluer la vitesse irrégulière du toro après son cite et a été pris salement par son adversaire. Grièvement blessé, Ferrera a tenu à rester en piste, continuant le combat avec un garrot de fortune au niveau de la cuisse gauche. Avec vibration et sens du spectacle, Ferrera a parfaitement dominé son sujet, ajustant chaque muletazo avec rigueur et prenant progressivement le dessus sur le toro de Victorino. Après une bonne estocade al encuentro, une nuée de mouchoirs blancs s'est abattue sur le trio présidentiel qui n'a eu pas d'autre solution que d'accorder les trophées maximums au torero extremeño, auteur d'un grand geste sur le sable de Pampelune. Queue en main, c'est en héros qu'Antonio a regagné l'infirmerie, avec le titre symbolique de triomphateur de cette feria 2006.
Le chef de lidia Pepín Liria n'a rien pu tirer du premier toro de la course, très difficile et éminemment dangereux pour les hommes vêtus de lumières. Le torero murciano n'a pas été en mesure de trouver le juste accord avec le 4e exemplaire, plus abordable, connaissant toutefois quelques passages convenables mais sans continuité.
Après un premier combat à "blanc", Luis Miguel Encabo s'est montré à la hauteur de son second adversaire, gâchant avec l'épée une faena de qualité.
Antonio Ferrera a été touché aux deux cuisses par le 6e toro de la corrida de Victorino Martín : selon le certificat signé par le docteur Ángel Hidalgo, le torero extremeño présente une blessure sur la partie postérieure de la cuisse gauche avec une trajectoire de 22 cm disséquant la masse musculaire semi-me
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