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| Temporada : Madrid – Une oreille pour un brillant Javier Castaño lors de la confirmation d’alternative d’Álvaro de la Calle |
| (27/07/2006) |
Le matador de toros espagnol Javier Castaño a coupé l’unique oreille de la corrida qui s’est déroulée ce jeudi, en début de soirée, dans les arènes de Madrid, face au bétail de Los Recitales, propriété de l’éleveur andalou Salvador Martín Losada. La Plaza de toros Monumental de Las Ventas a enregistré une entrée confidentielle pour cette corrida de la saison estivale dans la capitale espagnole qui s’est déroulée par un temps chaud contrarié par quelques rafales de vent.
Le cartel, 100% espagnol, réunissait Álvaro de la Calle, Javier Castaño et Iván Vicente, opposés à six toros de Los Recitales, bien présentés en dépit de quelques morphologies inégales, étalant différents de forces et de caste (la seconde partie de course présentant moins de race) et donnant un jeu varié (les meilleurs pour le toreo furent le 1er, vibrant et encasté, ainsi que le 2e, maniable ; 3e, plus éteint).
Álvaro de la Calle, qui confirmait son alternative, a écouté un silence après sonnerie d’un avis face au toro de la cérémonie puis a salué au tiers à l’issue de sa seconde prestation.
Javier Castaño, parrain de la cérémonie, a coupé l’oreille du deuxième toro de la corrida après sonnerie d’un avis puis a écouté un silence à l’arrastre du cinquième exemplaire.
Iván Vicente, témoin de la cérémonie, a écouté un silence après sonnerie d’un avis à l’issue de ses deux combats.
Dans l’attente d’une opportunité dans une arène de première catégorie, Javier Castaño a bien négocié son rendez-vous madrilène de las Ventas – piste dont il n’avait plus foulé le sable depuis deux ans – en ravissant une oreille de poids, récompense d’une faena allurée, mettant en évidence la qualité de son toreo templé.
Face à un premier adversaire qui s’est bien employé contre le groupe équestre, avec bravoure et mobilité, Javier Castaño a étalé sur le sable madrilène une technique déjà teintée d’une appréciable expérience. Toréant à mi-hauteur sur le côté droit, le torero originaire de León a passé la vitesse supérieure en construisant plusieurs naturelles parfaitement centrées. Avec temple et lien, Castaño s’est bien entendu avec son adversaire, enchaînant avec un numéro entre les cornes sur la courte distance digne des premiers postes de l’Escalafón. Une grande estocade en bonne place, suivie d’un descabello, lui a valu la seule et unique oreille de la soirée.
Le cinquième exemplaire de la course, reçu par une spectaculaire larga cambiada, s’est éteint à l’issue du premier tiers. En dépit de ses intentions premières, Castaño a toréé avec mérite à droite mais son adversaire s’est progressivement réservé, empêchant toute possibilité de succès.
Venu confirmer une alternative conférée en 1999, Álvaro de la Calle ne s’est pas totalement entendu avec la bonne corne droite du toro de la cérémonie lors d’une faena au tracé irrégulier ; les bonnes phases étant suivis de passages plus confus en composition. De plus, le torero salmantin s’est montré maladroit avec l’épée. Dénué de classe, le quatrième exemplaire n’a pas facilité les tâches d’Álvaro qui, face à l’impossible côté gauche de l’animal, s’est éternisé lors de séries droitières manquant d’intensité. De plus, le chef de lidia a été pris sans gravité au moment de l’estocade.
Précédemment, il avait fait preuve d’une implication prononcée lors de différents quites.
Iván Vicente a buté sur le lot le plus éteint de la soirée. Cela n’a pas empêché le torero madrilène d’exprimer un élégant toreo de cape face au troisième exemplaire de Los Recitales. Après s’être légèrement abîmé contre un burladero, le toro n’a pas donné l’écho attendu dans la muleta de Vicente, pourtant maniée avec temple et douceur. Le manque de transmission du toro a été fatal aux intentions du Madrilène.
Iván a renouvelé son envie en traçant un excellent début de faena face au dernier toro de la corrida, embarqué par le bas, avec une classe extrême. Comp
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