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| Temporada : Beaucaire – Patricia Pellen lauréate d'une corrida portugaise sans passion |
| (29/07/2006) |
La rejoneadora Patricia Pellen a reçu le trophée de la meilleure cavalière à l'issue de la corrida portugaise qui s'est déroulée ce samedi, en fin d'après-midi dans les arènes de Beaucaire, face au bétail des frères Tardieu. Un autre prix a également récompensé un jeune forcado du groupe de Ribatejo, qui a arrêté à mains nues les six toros de la course. Les arènes Paul-Laurent ont enregistré une demi-entrée pour cette première corrida des Estivales de Beaucaire – Fêtes de la Madeleine qui s'est déroulée par un temps splendide.
Le cartel, franco-portugais, réunissait Patricia Pellen, Carlos Alves et Paulo Jorge Santos, opposés à six toros de Tardieu frères, bien présentés, peu intéressés par les montures, violents et imprévisibles, donnant un jeu fort inégal (les pires exemplaires furent les 1er et 6e, les quatre autres s'avérant plus mobiles, puis de charge décroissante, finissant éteints).
Patricia Pellen a effectué une vuelta à l'issue de ses deux prestations.
Carlos Alves a donné un tour de piste lors de ses deux combats.
Paulo Jorge Santos a également effectué une vuelta face à ses deux adversaires.
La corrida portugaise qui s'est déroulée dans les arènes Paul-Laurent n'a pas été d'une grande intensité du fait du manque d'accord entre un bétail relativement médiocre et des toreros à cheval parfois surpris par les réactions des toros. Patricia Pellen s'est adjugée le trophée final – oeuvre de l'artiste-peintre marseillais Tom Garcia – après avoir signé une faena convaincante devant le quatrième exemplaire de la journée. Ses confrères portugais ont connu différentes fortunes, avec des montures trop souvent touchées par les toros.
Patricia Pellen a éprouvé bien des difficultés devant le pire toro de la journée, sorti en première position : après un premier tiers fort difficile, la cavalière de Boulbon a gagné en précision sur certaines poses mais l'ensemble de son combat s'est avéré décousu et traînant en longueur. Les choses ont changé devant le quatrième exemplaire, inégalement châtié avec farpa et rejón, mais bien toréé par la suite lors de la faena.
La cavalière provençale a offert un rejoneo plus lié, avec plus d'émotion en piste et des cites de face bien dosés. Après une tentative avortée al violín, Patricia s'est bien rattrapée en posant les banderilles longues à deux mains, achevant sa prestation sur une bonne note.
Pour sa première corrida sur le sol français, Carlos Alves s'est distingué pour son enthousiasme débordant, le caractère électrique de ses attitudes et ses invectives d'encouragement dirigées de façon ostensible au public. Proposant une réception efficace de son premier adversaire, le rejoneador lusitanien s'est montré précis avec les banderilles avant d'effectuer de longues chevauchées. Usant beaucoup de la voix, Alves a toutefois connu une fin de faena en demi-teinte ; la plupart des banderilles longues posées chutant de son adversaire.
Devant le cinquième toro de l'après-midi, Carlos Alves s'est montré plus sobre dans la pose des rejones, perdant également en force. Averti à plusieurs reprises par les coups de tête du toro de Tardieu, le Portugais a tout de même réussi une pose al violín en privilégiant par la suite les poursuites en ligne droite, plus spectaculaires en matière de vitesse que celles faites en parallèle au fil des planches. Au final, un combat assez inégal mais volontaire.
Découverte et révélation de la corrida portugaise de l'édition passée, Paulo Jorge Santos a quelque peu divisé le public, notamment pour s'être fait excessivement bousculer par son premier adversaire lors de la faena. Auteur d'un premier tiers des plus allurés, le benjamin du cartel a vu la construction de sa faena contrariée par les retours de charge très rapides du toro de Tardieu. Souvent pris par surprise par les "fusées" du toro français, Santos n'a pu mettre en exergue la qualité de certaines poses de banderilles longues.
Les cho
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