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| Temporada : Íscar (Valladolid) – Sortie en triomphe pour El Fandi et José María Manzanares II ; une oreille pour César Jiménez face à un Fuente Ymbro de vuelta al ruedo |
| (07/08/2006) |
Les matadors de toros espagnols El Fandi et José María Manzanares II sont sortis en triomphe par la Grande porte des arènes d'Íscar (Valladolid) après avoir coupé deux oreilles chacun face au bétail de Fuente Ymbro, propriété de l'éleveur andalou Ricardo Gallardo, à l'issue de la corrida qui s'est déroulée ce lundi, en fin d'après-midi, dans la cité vallisoletana. La plaza de toros espagnole a enregistré quatre-cinquièmes d'entrée pour cette deuxième de feria.
Le cartel, entièrement espagnol, réunissait David Fandila El Fandi, César Jiménez et José María Manzanares II, opposés à six toros de Fuente Ymbro, correctement présentés et discrètement armés, inégaux en race et maniables en général (l'exemplaire le plus complet fut le 2e, brave et encasté, honoré d'un tour de piste posthume ; les autres présentant différents degrés de possibilités, excepté le 1er, dénué de classe).
El Fandi a écouté un silence face au premier toro de la corrida puis a coupé deux oreilles à l'issue de sa seconde prestation.
César Jiménez a ravi un pavillon à l'issue de sa première faena puis a salué au tiers à l'arrastre du cinquième toro de la course.
José María Manzanares II s'est vu octroyer un trophée lors de ses deux combats.
Les arènes d'Íscar ont vécu un après-midi agréable et varié : la corrida de Fuente Ymbro, sans atteindre les degrés de caste qui firent la réputation de cette devise il y a peu de temps, s'est avérée maniable, avec un toro supérieur, primé d'un tour de piste posthume. El Fandi et Manzanares II ont été les grands triomphateurs de la journée et auraient pu être accompagnés dans leur sortie en triomphe par César Jiménez si celui-ci n'avait pas gâché avec l'épée les fruits de sa faena administrée au 5e toro de la course.
Chef de lidia de ce jeune cartel, El Fandi a bien négocié le combat du 4e toro, banderillé avec brio et toréé avec entrain sur chaque corne avant le port d'une estocade idéale facilitant l'octroi de la double récompense, avec la bénédiction populaire, largement rangée du côté du Granadino.
César Jiménez a divinement toréé l'exemplaire honoré d'un tour de piste posthume, liant des muletazos souples et reposés. La faena a culminé sur une série de naturelles majestueuses, suivies d'une conclusion malheureuse à l'épée qui l'a empêché d'obtenir une récompense plus importante.
José María Manzanares II s'est une fois de plus montré important dans la conduite de ses naturelles, proposant un toreo de grand contenu et en perpétuel renouvellement, course après course. Toutefois, le torero alicantin a fait preuve d'une plus grande inconstance dans la construction de ses séries droitières.
Sans sortir en triomphe, César Jiménez s'est une fois de plus montré impérial dans son toreo gaucher - photo archives Taurovent / Las Ventas.com.
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