| |
 |
| temporada : l'analyse de la semaine - El Juli reprend les rênes après son cavalier seul de Linares |
| (30/08/2003) |
Profitant de la blessure d’El Fandi – out pour le restant du mois d’août – El Juli a fini par reprendre la première place de l’Escalafón, chose qui ne lui était plus arrivé depuis près d’un an. Fortement programmé en cette période estivale, le matador madrilène a semble-t-il digéré son échec de Bilbao en offrant un toreo plus reposé et constant dans les ferias de la fin août où le toro présenté n’est pas celui accepté à Vista Alegre. Temps fort de cette remontée d’El Juli au sommet, le solitaire effectué par le Madrilène jeudi dans les arènes de Linares face à des toros de Salvador Domecq, San Martín, Fuente Ymbro, Miura, Victoriano del Río et Zalduendo. Julián a remporté un total de quatre oreilles, réalisant les faenas les plus compactes de l’après-midi dans la seconde partie de course. Un triomphe mérité pour un Juli souverain, qui avait observé au paséo une minute de silence en mémoire de Manolete, 28 août oblige… Cette corrida de Linares est la conclusion d’une excellente semaine pour le Juli, auteurs de faenas profondes à Almería (mercredi, 4 oreilles face aux Zalduendo, 3 pour Ponce). Julián avait également ravi un trophée à Almería lors de la course de lundi devant les Salvador Domecq et pleinement convaincu le public des belle arènes d’Antequera (Málaga) vendredi en sortant en triomphe avec José María Manzanares (2 oreilles chacun) au terme d’une épatante corrida goyesque télévisée par Canal Sur.
Gris après-midis à Bilbao
L’une des capitales du toro bravo n’a en revanche pas tenu ses promesses lors de ses traditionnelles Corridas generales. Très décevants, les Samuel Flores et autres Adolfo Martín – corrida complétée par de nombreux sobreros et obscurcie par la blessure au coude du Cid – ont été méconnaissables. Samedi, les Victorino Martín ont confirmé leur tendance quelque peu décevante depuis leur grand triomphe madrilène : peu de toros dans le type de la casa et des rendez-vous manqués. Uceda Leal et Robleño ont chacun effectué un tour de piste, après avoir entendu une pétition. Sébastien Castella, qui jouait sa saison sur cette course, est reparti de Bilbao sans trophée : tout juste un salut pour le récompenser de son courage débridé face au 3e, difficile, et qui l’a envoyé trois fois dans les airs de façon spectaculaire, évitant un grave coup de corne par miracle. Devant le 6e, plus maniable, le Biterrois a livré une faena inégale en composition, comportant de bons moments mais manquant de construction. Deux avis et un silence ont sanctionné sa prestation…
La chaleur des ferias du sud
Aux antipodes de Bilbao et de son sable gris, l’afición espagnole a vibré au jeu dex bons toros de Barral lidiés samedi à Antequera (vuelta au 5e) et qui ont permis un triomphe général de Ponce (3 oreilles), Rivera Ordóñez (2 oreilles) et surtout Jesulín de Ubrique (2 oreilles et la queue), auteur de la faena la plus profonde et templée. Dimanche, ce même public s’est régalé du jeu des toros de María Luisa Domínguez y Pérez de Vargas, de plus en plus souvent programmés en corridas de rejones (vuelta au 6e) et permettant le succès intégral d’Andy Cartagena et Álvaro Montes, à égalité avec quatre oreilles à l’issue de leur mano a mano. Toujours dimanche, trois bons toros de Torrestrella ont fait preuve de caste et de bravoure au Puerto de Santa María (vuelta au 5e). Face au meilleur toro, Manuel Caballero, toujours très technique mais un peu emprunté, a coupé une oreille, de même que César Jiménez face au 6e, dans un style bien plus affirmé.
|
|
|
|
|
|
|
