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| Temporada : Maracaibo (Venezuela) – Une oreille pour Marí Paz Vega et Rafael Orellana |
| (17/11/2006) |
Les matadors de toros Marí Paz Vega et Rafael Orellana ont coupé une oreille chacun face au bétail d’El Paraíso (Colombie) et Los Paujiles de San José de Bolívar, propriété de l’éleveur Jerónimo Pimentel Gómez, à l’issue de la corrida qui s’est déroulée ce vendredi dans les arènes de Maracaibo (Venezuela). La plaza Monumental de Maracaibo a enregistré un plein pour cette première corrida de la feria de la Chinita, qui s’est déroulée par un temps chaud.
Le cartel, hispano-équatorien-vénézuélien, réunissait Marí Paz Vega, Guillermo Albán et Rafael Orellana, opposés à cinq toros de Los Paujiles de San José de Bolívar et un exemplaire de El Paraíso (1er), inégalement présentés, mansos et décastés, donnant peu de jeu (exception faite du 5e exemplaire, qui étala plus de race ; 1er, 3e, 4e et 6e sans classe mais toutb de même maniables).
Marí Paz Vega a coupé l’oreille du premier toro de la corrida puis a écouté un silence après sonnerie d’un avis à l’arrastre du quatrième exemplaire.
Guillermo Albán a été applaudi à l’issue de sa première prestation puis a effectué une vuelta par deux fois à l’issue de sa seconde faena.
Rafael Orellana a ravi un pavillon devant le troisième exemplaire de la course puis a effectué une vuelta face au dernier toro de la soirée.
Une oreille a été coupée par Marí Paz Vega et Rafael Orellana lors de cette course qui ouvrait la feria alors que la présidence a refusé injustement un trophée à Guilermo Albán lors de sa seconde prestation. Le public, qui avait pourtant demandé l’oreille de façon majoritaire, n’a pas manqué d’égratigner la présidence par une bronca alors qu’Albán s’est offert pour sa part deux tours de piste.
Marí Paz Vega a reçu son premier adversaire par une larga cambiada agenouillée, enchaînée à quatre bonnes véroniques et une savoureuse demie. Après un agréable quite par gaoneras signé Guillermo Albán, la torera espagnole s’est remise genoux en terre pour entamer sa première faena. Visiblement à l’aise sur le côté droit, Marí Paz a lié quelques bons passages avant d’être mise plus en difficulté sur le côté gauche. Une oreille a récompensé sa prestation après un pinchazo et une estocade. Son second adversaire, encore plus manso que le premier, s’est avéré fort distrait tout au long du combat. La Malagueña a redoublé d’efforts pour lui arracher quelques muletazos avant de se montrer plus longue avec les aciers.
Pour sa présentation à Maracaibo, Guillermo Albán n’a guère eu de chance, héritant d’un premier toro fort distrait. Après une larga cambiada agenouillée, le torero équatorien a multiplié les efforts pour tenter de tirer un parti d’un animal totalement dénué de fond. Albán s’est montré volontaire jusqu’au coup d’épée, porté avec décision. Le torero originaire de Guyaquil est allé recevoir le cinquième exemplaire a porta gayola avant d’enchaîner quatre chicuelinas enflammées ainsi qu’une serpentina. La faena, débutée au centre de la piste par deux cambios dans le dos, a été d’intensité croissante, se basant tout d’abord sur deux solides séries de la droite. A l’aise sur ses naturelles, le torero équatorien a multiplié les recours pour faire face aux coups de tête intempestifs de son adversaire, ne manquant pas de gratifier le public de quelques desplantes. La fin de faena, plus bousculée après un accrochage, s’est clairement dirigée en direction des gradins. Un choix qui n’a pas été du goût de la présidence, qui a refusé d’octroyer l’oreille, pourtant fortement demandée par le public.
Rafael Orellana, qui a fêté en septembre dernier son premier anniversaire d’alternative, a reçu le troisième exemplaire par de puissantes véroniques, conclues d’une agréable serpentina. Sa faena a été volontaire bien qu’inégale en composition, du fait de quelques failles techniques mises à jour par un accrochage sans frais. Très inégal en temple, Orellana
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