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Temporada : Quito – Nouveau triomphe historique pour Sébastien Castella, qui gracie Lanudo, de Huagrahuasi et ouvre la Grande porte d’Iñaquito au côté d’un Juli pléthorique - CHRONIQUE EN LIGNE
(30/11/2006)
Les matadors de toros El Juli et Sébastien Castella sont sortis en triomphe des arènes de Quito après avoir coupé trois oreilles et trois oreilles et la queue symboliques respectivement, face au bétail de Huagrahuasi, propriété de l’éleveur équatorien Marcelo Cobo, à l’issue de la corrida qui s’est déroulée ce jeudi midi dans la capitale équatorienne. La plaza de toros Monumental de Iñaquito a enregistré un plein pour cette deuxième corrida de la Feria du Christ au Grand Pouvoir.

Le cartel, hispano-franco-équatorien, réunissait Julián López El Juli, Sébastien Castella et Juan Francisco Hinojosa – qui confirmait son alternative –, opposés à six toros de Huagrahuasi, bien présentés, inégaux en bravoure et donnant un jeu varié (le meilleur exemplaire, le 5e, Lanudo, n°148, a été gracié ; tour de piste posthume accordé au 2e exemplaire, excellent ; 4e, manso mais noble ; 1er, 3e et 6e, manquant de race et de continuité dans leurs charges, le 6e étant le plus manso de l’envoi).

El Juli, parrain de la cérémonie, a coupé les deux oreilles du deuxième toro de la corrida puis a ravi un autre pavillon face au quatrième exemplaire.

Sébastien Castella, témoin de la cérémonie, s’est vu octroyer un trophée lors de sa première prestation puis a coupé les deux oreilles et la queue symboliques du 5e toro de la course, qui a été gracié.

Juan Francisco Hinojosa, qui confirmait son alternative, a salué au tiers à l’issue de ses deux combats.



La corrida vécue ce jeudi par le public de Quito fait partie des spectacles majeurs et intenses qui font “gagner” la tauromachie : une course qui véhicule toutes les valeurs essentielles qui font du toreo un art à part entière au sein duquel les hommes vêtus de lumières doivent repousser les limites de la compétition mutuelle pour réaliser des exploits toujours plus grands. Quatre jours après le final formidable de la dernière feria de Lima, El Juli et Sébastien Castella ont à nouveau offert un récital de grande tauromachie, proposant une lutte de très haut niveau qui annonce une compétition sans merci en vue de la saison 2007. A l’équateur du monde, deux grandes stars du toreo ont fait triompher la tauromachie.

Le ton avait été donné par El Juli, désireux de remettre les pendules à l’heure après la victoire implacable de Castella en terres péruviennes. Face à un noble exemplaire de Huagrahuasi, Julián a lié une faena extraordinaire, pleine de profondeur et de sens du détail. Toréant main basse et dans un mouchoir de poche, El Juli a donné le ton à cette mi-journée de bon toreo. Déjà, lors de sa réception avec la cape, le torero de Velilla de San Antonio s’était signalé pour le temple exquis de ses véroniques. Le dernier tiers s’est déroulé sur le même rythme, tout en suavité, avec un sens inouï des distances et du pouvoir. La faena a progressivement gagné en profondeur, à l’unisson de la longueur des muletazos proposés par le Juli. Une œuvre majeure qui s’est conclue, sous les yeux de Castella, dans un impressionnant numéro entre les cornes avec des passes dans les deux sens. Même légèrement tombée, l’épée entière a déclenché une nuée de mouchoirs blancs sur les gradins d’Iñaquito avant l’octroi logique des deux premières oreilles de la corrida.

Sébastien Castella ne pouvait rester muet après une telle démonstration de la part de son concurrent n°1 du moment : le protégé de Luis Álvarez ne s’est pas laissé démonter par les condition improbables du troisième exemplaire de la course, reçu de façon impassible au centre de la piste pour débuter sa faena. Rapidement arrêté à la muleta et répétant peu, le toro de Huagrahuasi a posé de réels problèmes à Castella, mais la détermination du torero biterrois s’est avérée être la plus forte face au caractère inégal de l’animal. Avec patience et technique, sûreté dans le poignet et sitio affirmé, Sébastien Castella n’a pas tardé à faire de cet exemplaire un



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