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Temporada : Bogota – César Jiménez confirme son alternative en Colombie et coupe une oreille |
(08/12/2006) |
Le matador de toros espagnol César Jiménez a coupé l’unique oreille de la corrida qui s’est déroulée ce vendredi dans les arènes de Bogota (Colombie) face au bétail de El Paraíso, propriété de l’éleveur colombien Jerónimo Pimentel. La plaza de toros de la Santamaría a enregistré un quasi-plein pour cette corrida qui s’est déroulée par un temps frais et pluvieux.
Le cartel, hispano-colombien, réunissait Enrique Ponce, César Jiménez – qui confirmait son alternative – et Ramsés Ruiz, opposés à six toros de El Paraíso, correctement présentés, mansos en général, éteints et manquant de race (les 3e et 5e exemplaires présentant de plus amples possibilités).
Enrique Ponce, parrain de la cérémonie, a salué au tiers face au deuxième toro de la corrida puis a été applaudi à l’arrastre du quatrième exemplaire.
César Jiménez, qui confirmait son alternative, a salué au tiers face au toro de la cérémonie puis a coupé l’oreille de son second adversaire.
Ramsés Ruiz, témoin de la cérémonie, a salué au tiers lors de sa première prestation puis a été applaudi face au dernier toro de la course.
César Jiménez n’a pas manqué de briller lors de cette corrida qui faisait suite à son formidable triomphe de l’avant-veille sur le sable des arènes de Quito. En coupant l’unique oreille d’un lot décevant d’El Paraíso, le torero de Fuenlabrada a revendiqué le bon moment artistique qu’il traverse actuellement.
Pour sa première corrida dans les arènes de la Santamaría, le protégé de Joselito, vêtu de bordeaux et or, s’est montré à son avantage lors de sa seconde faena, conduite avec précision et détermination. Alliant grâce et technique dans l’exécution de ses séries, César a convaincu l’afición de Bogota, se montrant également décisif au moment de pointer l’épée.
Enrique Ponce, qui a salué à l’issue du paseo à l’occasion de son 35e anniversaire, a réalisé une belle faena devant le deuxième toro de la course, traçant des séries compactes et élevant le niveau général bien au-delà des possibilités premières de l’animal. Faisant preuve d’un lien affirmé dans ses séries droitières, le maestro valencian n’a pas manqué de réchauffer le public de la capitale colombienne. Sa seconde prestation s’est en revanche avérée plus terne du fait des conditions médiocres de son adversaire.
Ramsés Ruiz n’a pas manqué d’engagement, recevant le troisième toro de la course par deux largas agenouillées liées à quatre véroniques bien administrées. Mis en difficulté et accroché en fin de série alors qu’il regagnait le burladero le jeune torero colombien s’est fait une belle frayeur. A l’issue d’un tiers de piques assez tourmenté, les banderilleros Ricardo Santana et El Popi ont salué pour l’excellence de leur pose des bâtonnets. La faena, réalisée à mi-hauteur, bien adaptée aux conditions limitées du toro, a été d’une rare intelligence en dépit d’une transmission relative. Après une mise à mort en deux temps, Ramsés a écouté quelques applaudissements, ne pouvant se mettre en évidence face au dernier exemplaire.
Reseña des toros d’El Paraíso :
1. Bullidor, n°381, castaño, 486 kg.
2. Habilitado, n°372, negro chorreado, 453 kg.
3. Bufón, n°387, castaño, 477 kg.
4. Buboso, n°373, colorado, 500 kg.
5. Jarrero, n°374, negro, 554 kg.
6. Corralejo, n°397, jabonero, 523 kg.
Aux côtés d'El Juli, Sébastien Castella et Miguel Ángel Perera, César Jiménez fait partie des jeunes matadors de toros qui brillent de mille feux en cette saison latino-américaine - photo archives Taurovent / Las Ventas.com
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