| |
 |
| Temporada : Cali – Grande porte pour Antonio Ferrera et Paquito Perlaza face à une importante corrida d’Alhama |
| (28/12/2006) |
Les matadors de toros Antonio Ferrera et Paquito Perlaza sont sortis en triomphe par la Grande porte du Señor de los Cristales à l’issue de la corrida qui s’est déroulée ce jeudi dans les arènes de Cali (Colombie) après avoir coupé trois et deux oreilles, respectivement, face au bétail de Alhama, propriété de la ganadera colombienne Venus Zarzur de Castro. La plaza de toros de Cañaveralejo a enregistré trois-quarts d’entrée pour cette quatrième corrida de la Feria del Señor de los Cristales.
Le cartel, hispano-colombien, réunissait Antonio Ferrera - qui remplaçait Alejandro Talavante forfait -, Wilde Perlaza Paquito Perlaza et Salvador Cortés, opposés à six toros de Alhama, bien présentés et variés de robes, certains inégaux en morphologies mais plutôt bien armés, donnant un jeu varié et encasté (tour de piste posthume aux 4e et 5e exemplaires, Méndez et Jorongo ; 1er, maniable ; 2e, compliqué ; 3e, plus manso ; 6e, noble).
Antonio Ferrera a coupé l’oreille du premier toro de la corrida puis a ravi deux pavillons face au quatrième exemplaire.
Paquito Perlaza a écouté un silence à l’issue de sa première prestation puis s’est vu octroyer deux trophées lors de sa seconde faena.
Salvador Cortés a écouté un silence à l’arrastre du troisième exemplaire puis a coupé l’oreile du dernier toro de l’après-midi.
Dans les cuadrillas, le banderillero Procuna a salué (5e).
Malgré une certaine générosité présidentielle – exception faite de la résistance du palco face à la pétition de seconde oreille en faveur de Salvador Cortés à l’arrastre du 6e toro, – cette quatrième corrida du cycle caleño a confirmé la grande ambiance et l’esprit de compétition régnant sur le sable de Cañaveralejo entre les toreros de la jeune génération. Après Miguel Abellán, c’est au tour d’Antonio Ferrera et du torero local Paquito Perlaza d’avoir marqué des points tout au long d’une course fort entretenue.
Antonio Ferrera, qui a marqué la dernière saison européenne par une série de succès impressionnants, n’a pas manqué son rendez-vous de Cali, arène dont il n’avait plus foulé le sable depuis près de quatre années ! Avec rigueur et inspiration, le torero extremeño n’a pas tardé à trouver la bonne longueur d’ondes avec le public de Cañaveralejo, maniant cape et banderilles avec allégresse avant le tracé d’une faena enjouée et remarquablement conclue avec l’épée. Sans la moindre contestation était accordée la première oreille de la journée.
Face au quatrième toro, Ferrera a fait monter un peu plus la pression en se signalant de façon impressionnante avec la cape sur six chicuelinas enchaînées, mains basses. Alors que les spectateurs se remettaient à peine de cette démonstration de cape, Ferrera signait un tiers de banderilles « maison », jouant sur les nerfs de l’afición, avec poder a poder à la clef et quiebro époustouflant au fil des planches, sans oublier la fameuse paire avec précédée d’un cite de dos. C’est dans cette ambiance électrique mais favorable au torero que s’est dessiné le début de faena de muleta : face à un toro de grande qualité, Antonio n’a pas laissé passer l’occasion de triompher, prenant au passage un réel plaisir à toréer.
Avec temple et main basse, le torero extremeño s’est parfois laissé aller à une tauromachie qu’il est techniquement et artistiquement capable de réaliser lorsque celui-ci parvient à conserver son « self control ». A l’issue d’une nouvelle épée décisive, Ferrera a recueilli les deux oreilles de son adversaire, gratifié d’un tour de piste posthume, sous une avalanche d’œillets.
A l’issue d’un premier combat terne et sans histoire, Paquito Perlaza a remarquablement répondu à Antonio Ferrera en obtenant les deux pavillons de son second toro. Tout d’abord, le torero colombien s’est distingué cape en main sur un remarquable quite par navarras. Par la suite, Perlaza a lié un
|
|
|
|
|
|
|
