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| Temporada : Valencia – Enrique Ponce, maître sur ses terres |
| (15/03/2007) |
Le matador de toros espagnol Enrique Ponce est sorti en triomphe des arènes de Valencia à l’issue de la corrida célébrée ce jeudi, en fin d’après-midi, dans la capitale provinciale, après avoir coupé l’oreille de ses deux toros d’Alcurrucén, propriété de l’éleveur espagnol Pablo Lozano. La plaza de toros de la calle de Xátiva a enregistré un plein pour cette sixième corrida fallera.
Le cartel, hispano-colombien, réunissait César Rincón, Enrique Ponce et El Cid face à cinq toros d’Alcurrucén, inégalement présentés bien que sérieux de morphologies, mansos et donnant un jeu très inégal (1er avisé ; 2e, maniable mais de charge décroissante ; 3e présentant plus de race ; 4e, éteint) et un sobrero de Martelilla (6e), bien présenté, maniable mais manquant rapidement de jus à la muleta.
César Rincón a écouté un silence à l’issue de ses deux prestations, la première étant assortie par la sonnerie de deux avis.
Enrique Ponce a coupé l’oreille de ses deux toros, chaque fois après sonnerie d’un avis.
El Cid a ravi un pavillon après sonnerie d’un avis face au troisième exemplaire de la corrida puis a écouté un silence devant le dernier toro de l’après-midi.
Vingt-quatre heures avant la célébration du dix-septième anniversaire de son alternative, Enrique Ponce a franchi pour la 31e fois de son immense carrière la Grande porte des arènes de Valencia au terme d’un après-midi qu’il a nettement dominé. Le maestro de Chiva s’est distingué par la classe absolue de sa réception par véroniques du 2e toro d’Alcurrucén, embarqué de façon remarquable lors d’une première faena aux naturelles affirmées. Face à un second exemplaire bien moins évident, Ponce a joué sur la courte distance et compensé le manque de charge de son adversaire par un pouvoir absolu muleta en main.
Le protégé de Juan Ruiz Palomares a su corriger les défauts de charge de son adversaire où la technique n’a pas effacé l’esthétique de plusieurs séries. Chaque fois, une oreille a récompensé les deux prestations du torero valencian.
Un autre trophée a été obtenu par El Cid, qui a trouvé le bon accord avec un Alcurrucén présentant un meilleur tempérament par rapport aux autres toros du lot. Le torero de Salteras a ainsi pu lier une faena empreinte de transmission, notamment sur plusieurs séries de naturelles suivies de muletezos par le bas, fortement appréciés par l’afición valenciane. Pris sans conséquences au moment de porter l’estocade, l’Andalou n’a en revanche rien pu tirer du 6e exemplaire, totalement dénué de race.
César Rincón n’a pas eu de chance à l’occasion de sa dernière corrida sur le sable des arènes de Valencia. Le maestro colombien a buté sur le pire lot de la journée, avec un premier exemplaire aux assauts réfléchis, puis un autre toro impropre au succès.
Le maestro Enrique Ponce à l'oeuvre, auteur d'un excellent début de saison - photo archives Real Maestranza.
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