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| Temporada : Vergèze – Une oreille pour Marc Serrano et Jonathan Veyrunes lors des adieux ganaderos décevants de Gilbert Mroz - (Video de la course) |
| (25/03/2007) |
Les matadors de toros français Marc Serrano et Jonathan Veyrunes ont coupé une oreille chacun lors de la corrida qui s’est déroulée ce dimanche après-midi, dans les arènes de Vergèze, face au bétail de Gilbert Mroz, qui livrait à cette occasion sa dernière corrida de toros adulte. La placita gardoise a enregistré quatre-cinquièmes d’entrée pour cette corrida de la Feria du Rhony, qui s’est déroulée par un temps frais mais ensoleillé.
Le cartel, franco-espagnol, réunissait Marc Serrano, Jonathan Veyrunes et Iván Fandiño, opposés à six toros de Gilbert Mroz, correctement présentés, très faibles pour la plupart et manquant de race, prenant facilement les planches en dépit d’une certaine maniabilité pour certains exemplaire.
Marc Serrano a coupé l’oreille du premier toro de la corrida puis a effectué une vuelta à l’arrastre du 4e exemplaire.
Jonathan Veyrunes a été applaudi à l’issue de sa première prestation puis a ravi un pavillon devant le cinquième toro de la course.
Iván Fandiñp, qui se présentait en France, a été applaudi lors de son premier combat puis a écouté un silence face au dernier exemplaire de l’après-midi.
Dimanche 25 mars, Vergeze 16h.
Arènes pleines aux 4/5. Le vent très en verve ces derniers jours a accepté de laisser la parole aux toreros. Soleil radieux. Température fraiche. A l’issue du paseo, une minute de silence a été observée à la mémoire du ganadero Aimé Gallon.
Ganaderia MROZ.
Espadas :
Marc SERRANO en turquoise et or. Une oreille et vuelta.
Jonathan VEYRUNES en vert empire et argent. Applaudissements et une oreille.
Iván FANDIÑO en crème et or. Applaudissements et silence.
Toros faibles avec un fonds de noblesse apparaissant de temps en temps.
Le film de la course, par Jacques Massip.
Marc SERRANO entame les hostilités par une larga à genoux bien ajustée. Le toro, bien présenté, les cornes hautes, 520kgs, montre des signes de faiblesse avant même le tiers de piques. Si le cheval a été percuté cinq fois, le toro ne recevra en fait qu’une pique, montrant ainsi sa mansedumbre. Le chef de lidia effectue un quite par navarras, conclu par une revolera, avant son brindis au public.
Très calme, le maestro prend possession du centre du ruedo pour entamer la faena. Le toro a une charge mesurée mais répond bien aux sollicitations du leurre. Musique. Toutefois la faiblesse de l’animal pervertit sa noblesse, ce qui le rend dangereux, sans altérer pour autant la confiance du torero. La faena est bien construite et terminée par des manoletinas de bonne facture.
Le toro garde la tête très haute à la suerte de matar.
Il est des pinchazos qui valent mieux que certaines entières : c’est le cas pour la première tentative de Marc Serrano qui s’engage entre les cornes avec détermination. Une entière à la seconde tentative. Une oreille tout à fait méritée.
Avec son deuxième adversaire de 480kgs, Marc réitère son entame par une larga cambiada serrée. Il s’adapte bien à l’énergie de son toro, ce qui donne une séquence de capotazos bien rythmée.
Le toro reçoit une pique appuyée qu’il assume par une poussée homogène. Tercio conclu par un quite par chicuelinas. Brindis à Damien Donzala. La faena démarre par des derechazos une main aux planches. Hélas, le toro montre des signes de faiblesse. Le torero est obligé de le solliciter à la voix afin de le garder dans sa muleta. Le maestro reste serein, confiant, les séries sont bien dosées. Les attitudes se libèrent et gagnent en esthétique. Musique. Le toro, toutefois, rompt de plus en plus fréquemment. Pour continuer la faena, le torero doit accepter le terrain contre la barrière. Les charges deviennent sporadiques avec une relative violence. Ce genre de situation, bien que peu spectaculaire, demande technique et expérience.
La position du toro collé aux planches complique la suerte de matar, enlevant à Marc Serrano la possibilité d’une oreille. Une vuelta. Ce torero continue à progresser, ce qui devrait se
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