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Temporada : Miguel Márquez succombe d’un infarctus à la suite d’une tienta
(27/03/2007)
Le matador de toros espagnol retraité Miguel Márquez est décédé ce mardi après-midi des suites d’un infarctus alors que les secours étaient en train de l’évacuer vers un hôpital d’Algeciras (Cadix). Le torero natif de Fuengirola, âgé de 61 ans, avait ressenti une forte douleur quelques heures plus tôt alors qu’il était en train de tienter dans la propriété de la famille Galán, située à los Barrios (Cadix).

Sa dernière prestation en public remontait au 25 février 2007, lors du festival taurin organisé par Salvador Vega dans les arènes d’Estepona (Málaga). Le maestro andalou avait coupé les deux oreilles de son novillo de José Luis Marca. Il partageait l’affiche ce jour-là avec le rejoneador Antonio Domecq et les matadors de toros Ruiz Miguel, Paco Ojeda et David Galán.

Sa carrière taurine débuta le 7 octobre 1964 par un premier spectacle en public dans sa cité natale. Les arènes d’Estepona l’accueillirent également le 8 octobre 1966 à l’occasion de ses débuts en novillada formelle face à du bétail de María Luisa Domínguez, aux côtés de Fernando San Pedro Almendro et José Luis Román. C’est Antonio Ordóñez qui le sacra matador de toros le 3 mars 1968 à Málaga, en présence de Miguelín, face au toro Favorito, des héritiers de Carlos Núñez. Miguel Márquez confirma son doctorat à Madrid, le 17 mai 1968, lors d’une course qui marquait également sa présentation sur le sable de Las Ventas : Antonio Ordóñez y occupait à nouveau le poste de parrain et Rafael Jiménez Chicuelo celui de témoin ; le toro de la cérémonie étant Ocurrente, du Conde de la Corte. Un après-midi marqué par sa sortie en triomphe par la Grande porte à la suite des deux oreilles coupées à l’issue de sa seconde faena face au toro Cara de perro.

Torero des plus tenaces, célèbre pour son implication en piste et sa capacité à transmettre au public, Miguel Márquez fut un estoqueador fort efficace et connut son heure de gloire dans les années soixante et soixante-dix. En 1968, année de son alternative, il réussit l’exploit de toréer un total 101 corridas, en plein règne de Manuel Benítez El Cordobés. Très lié au regretté Antonio José Galán et à son fils, l’actuel matador de toros David Galán, Miguel Márquez forgea sa réputation en affrontant à de nombreuses reprises des corridas de Miura, Victorino Martín et Pablo Romero.




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