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Temporada : Almendralejo (Badajoz) – Heureuse alternative pour Miguelín Murillo, qui sort en triomphe avec Antonio Ferrera
(31/03/2007)
Les matadors de toros espagnols Antonio Ferrera et Miguelín Murillo sont sortis en triomphe des arènes d’Almendralejo (Badajoz) après avoir respectivement coupé trois et deux oreilles au bétail d’Alcurrucén, propriété de l’éleveur cacereño Pablo Lozano, à l’issue de la corrida d’alternative qui s’est déroulée ce samedi, en fin d’après-midi. La plaza de toros pacense a enregistré un quasi-plein pour cette course.

Le cartel, entièrement espagnol, réunissait Enrique Ponce, Antonio Ferrera et Miguelín Murillo – qui prenait l’alternative –, opposés à six toros d’Alcurrucén, bien présentés, faibles en général et donnant un jeu inégal (le meilleur pour le toreo fut le 3e exemplaire).

Enrique Ponce, parrain de la cérémonie, a salué au tiers à l’issue de ses deux prestations.

Antonio Ferrera, témoin de la cérémonie, a coupé les deux oreilles du troisième toro de la corrida après sonnerie d’un avis puis a ravi un nouveau pavillon devant le cinquième exemplaire.

Miguelín Murillo, qui prenait l’alternative, a salué au tiers face au toro de la cérémonie Heredero, n°268, né en janvier 2002, puis s’est vu octroyer deux trophées à l’issue de sa seconde faena.



Sur ses terres pacenses, Miguelín Murillo n’a pas manqué son entrée dans le clan des matadors de toros : avec deux oreilles en main, le jeune torero originaire de Mérida a pleinement convaincu face au dernier toro de la corrida, liant une faena enjouée et remarquablement conclue avec l’épée. Face au toro de la cérémonie, le protégé d’Enrique Marín avait étalé une belle soif de succès, hélas contrariée par le caractère décroissant de la charge de son adversaire.

Le parrain de la cérémonie, Enrique Ponce, a buté sur un lot particulièrement retors et impropre à la consommation. Sans réel espoir de succès, le maestro valencian a tout de même réussi à extirper quelques muletazos de qualité en début de faena face au deuxième exemplaire. Il n’a en revanche rien pu tirer de l’invalide quatrième.

Le triomphateur de l’après-midi a été l’autre « local » de l’étape, Antonio Ferrera, particulièrement inspiré face au meilleur toro du lot, sorti en troisième position. Égrenant des muletazos reposés, avec lenteur et inspiration, le torero extremeño a montré la face calme de son toreo lors d’une faena d’intérêt croissant et achevée sur la courte distance. Particulièrement « facile » dans les trois tiers et avec l’assurance de la Grande porte acquise, Antonio Ferrera a par la suite « déroulé » devant le cinquième exemplaire, signant un combat à la fois engagé et empreint de décision, lui valant une nouvelle oreille.


Après six années passées en novillada formelle, Miguelín Murillo a pu goûter aux miels du triomphe lors de son passage comme matador de toros - photo archives Taurovent / Las Ventas.com



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