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| Temporada : Arles – Román Pérez triomphe lors de ses débuts en novillada formelle au côté de Marco Leal (VIDEO) |
| (08/04/2007) |
Les novilleros français Marco Leal et Román Pérez sont sortis en triomphe des arènes d’Arles après avoir coupé deux oreilles chacun face au bétail du Niño de la Capea à l’issue de la novillada qui s’est déroulée ce dimanche midi dans la cité rhodanienne. L’amphithéâtre romain a enregistré un tiers d’entrée pour cette seconde novillada de la Feria de Pâques qui s’est déroulée sous un ciel partagé, le temps s’ensoleillant progressivement.
Le cartel, hispano-français, réunissait Daniel Luque, Marco Leal et Romain Fluet Román Pérez - qui débutait en novillada formelle -, face à quatre novillos de Carmen Lorenzo et deux exemplaires de Pedro y Verónica Gutiérrez (3e et 5e), bien présentés et correctement armés, limités de forces (le 1er étant le plus faible), plutôt violents sous le fer et donnant un bon jeu général (le meilleur pour le toreo fut le 3e exemplaire ; 1er, trop faible pour offrir un matériau digne de ce nom).
Daniel Luque a écouté un silence face au premier novillo de la course puis a coupé l’oreille du quatrième exemplaire de la matinée.
Marco Leal a ravi un pavillon à l’issue de ses deux prestations, la seconde étant assortie par la sonnerie d’un avis.
Román Pérez a effectué une vuelta après sonnerie d’un avis à l’arrastre du troisième exemplaire puis s’est vu octroyer deux trophées face au dernier novillo de la matinée.
Marco Leal est passé à l’infirmerie à l’arrastre du 2e novillo pour s’y faire soigner d’un hématome au mollet gauche.
Au fil de la course, par Christophe Chay.
Cette seconde novillada pascale a souri aux toreros arlésiens avec la sortie en triomphe commune de Marco Leal et Román Pérez. Toutefois, il convient d’associer à ce succès la belle prestation signée Daniel Luque lors de sa présentation dans l’amphithéâtre romain.
Le novillero sévillan a donné le ton à cette course par une magnifique réception par véroniques en tablier, avec une allure torera très affirmée, faisant grosse impression. Le premier exemplaire de Carmen Lorenzo a en revanche été très mal lidié aux piques, notamment entre les deux rencontres médiocrement administrées. Doté d’une bonne charge, le novillo s’est avéré trop faible pour supporter le poids d’une faena. Toutefois, Luque a tenté d’embarquer la charge du novillo de Capea avec une infinie douceur. Il est ressorti de cet ensemble quelques naturelles templées hélas dénuées d’émotion du fait de la faiblesse excessive du novillo.
Luque a reçu le 4e novillo avec la même élégance avant de le mettre en suerte lors d’une brève monopique sous laquelle il manifesta tout de même une présence affirmée. Au quite, Luque a en revanche quelque peu bafoué son toreo par quelques véroniques excessivement chiffonnées. Protestant quelque peu en début de faena, l’exemplaire de Carmen Lorenzo a rapidement été conduit avec grâce par la muleta de Luque, servie par un poignet fort expérimenté. Par muletazos souples et empreints de sentiment, le Sévillan a joué de la ceinture, liant des naturelles remarquables puis une série de redondos inversés. Daniel Luque a conclu cet ensemble sur la courte distance, redémarrant une nouvelle série droitière par une arrucina, puis en laissant le leurre en permanence sur le devant. Après un final par bernardinas, une juste récompense d’une oreille a été accordée en dépit de l’épée portée au second essai.
Marco Leal a reçu son premier adversaire par des véroniques quelque peu accrochées, son novillo ne se fixant pas facilement dans les percales. Violent sous le fer, le novillo de Capea est resté parallèle au caparaçon, recevant une très mauvaise pique, avec plusieurs impacts donnés de façon imprécise, dans tous les sens. Banderilles en mains, Marco a orchestré un bon tiers, avec des paires très engagées, notamment la troisième, de calafía, avant la pose d’une quatrième paire de courtes, al quiebro, au fil des planches. Muleta en main, le no
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