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Temporada : Arles – Nouvelle démonstration triomphale d’Antonio Ferrera lors de l’alternative de Jérémy Banti (VIDEO)
(08/04/2007)
Le matador de toros espagnol Antonio Ferrera est sorti en triomphe des arènes d’Arles après avoir coupé un total de trois oreilles au bétail d’Antonio Palla à l’issue de la corrida qui s’est déroulée ce dimanche, en fin d’après-midi, dans la cité provençale. L’amphithéâtre romain a enregistré deux-tiers d’entrée pour cette troisième corrida de la Feria de Pâques qui s’est déroulée sous un ciel dégagé, assorti d’un léger vent.

Le cartel, hispano-français, réunissait Antonio Ferrera, Salvador Cortés et Jérémy Banti – qui prenait l’alternative –, opposés à six toros d’Antonio Palla, très bien présentés et bien armés, relativement limités de forces mais avec un fond de bravoure, maniables en général bien que manquant parfois de race (l’exemplaire le plus complet fut le 4e, extraordinaire pour le toreo ; le plus faible étant le 1er).

Antonio Ferrera, parrain de la cérémonie, a coupé l’oreille du deuxième toro de la corrida puis a ravi deux pavillons à l’issue de sa seconde faena.

Salvador Cortés, témoin de la cérémonie, a écouté un silence après sonnerie d’un avis à l’arrastre du troisième exemplaire puis a salué au tiers après sonnerie de deux avis face au cinquième toro de la course.

Jérémy Banti, qui a été sacré matador de toros, a salué au tiers face au toro de la cérémonie puis a salué au tiers après sonnerie d’un avis devant le dernier exemplaire de la journée.



Au fil de la course, par Christophe Chay.

Cette corrida aurait dû être celle de tous les bonheurs pour Jérémy Banti. Il n’en fut rien. La malchance voulut que le toro le plus faible de la course fût celui de la cérémonie d’alternative. Volontaire avec la cape bien qu’un peu raide, le torero arlésien a amené son adversaire sous le fer. Puissant au caparaçon, le toro de Palla a malheureusement été médiocrement piqué, en plusieurs impacts différents. Après la cérémonie d’alternative, Banti a entamé sa première faena en qualité de matador de toros face à un adversaire certes mobile mais très faible de pattes. En dépit des chutes trop nombreuses, le torero arlésien est parvenu à proposer un ensemble élégant, sans dépasser trois muletazos suivis. Dommage, car les intentions de l’impétrant semblaient meilleures à la muleta.

Comme le veut la tradition, le nouveau matador de toros a dû attendre la fin de la course pour affronter son second adversaire. Liant quelques bonnes véroniques en fin de réception, Jérémy Banti a repris confiance, son toro s’employant bien sous le fer d’Alfonso Doblado et envoyant le groupe équestre jusqu’aux planches. Après un quite par chicuelinas, Jérémy a dû une nouvelle fois toréer sur des œufs du fait de la légère faiblesse des antérieurs de son adversaire. Avec lenteur et précaution, l’Arlésien est parvenu à lier des naturelles très templées faisant plaisir à voir. Plus accroché sur ses derechazos, Banti s’est essayé sur quelques redondos inversés avant d’insister sur le côté droit, contre l’avis de son entourage. Mais le toro était totalement éteint. Après une estocade en deux temps, le nouveau matador de toros a reçu une nouvelle ovation de la part du public de sa ville natale.

Le grand triomphateur de cette journée dominicale s’appelle Antonio Ferrera. Pour la quatrième fois de sa carrière, le torero extremeño est sorti en triomphe de l’amphithéâtre arlésien après avoir tiré un parti idéal de ses deux adversaires. A l’issue d’une bonne réception par véroniques du 2e exemplaire, Antonio s’est employé à soigner le tiers de piques en respectant les consignes des deux rencontres minimum mais aussi en fignolant la mise en suerte. Mettant une bonne distance entre le toro et le groupe équestre, Ferrera a exigé à ses deux picadors des rencontres brèves mais précises. Après un bon quite par chicuelinas, le Palla est retourné de bon cœur sous le fer de Presumido, poussant comme un forcené jusqu’aux planches. Banderilles en mains, l’Extremeño a déb



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