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| Temporada : Séville – Première vuelta al ruedo pour un toro de Victorino Martín à la Maestranza et quatrième Porte du Prince pour El Cid |
| (19/04/2007) |
Le matador de toros espagnol El Cid est sorti en triomphe par la Porte du Prince des arènes de Séville après avoir ravi un total de trois oreilles face au bétail de Victorino Martín, à l’issue de la corrida qui s’est déroulée ce jeudi, en fin d’après-midi, dans la capitale andalouse. La Real Maestranza de Caballería a enregistré un plein de no hay billetes pour cette sixième corrida de la Feria d’avril qui s’est déroulée par un temps agréable et sous un ciel partagé.
Le cartel, entièrement espagnol, réunissait Pepín Liria, Manuel Jesús Cid El Cid et Salvador Cortés, opposés à six toros de Victorino Martín, bien présentés bien qu’inégaux de morphologies, donnant un jeu varié (le plus brave et le plus complet fut le 2e exemplaire, Borgoñés, n°184, cárdeno, 550 kg, honoré d’un tour de piste posthume ; les autres bien plus compliqués, notamment les 1er et 4e, difficiles ; 3e, maniable ; 5e et 6e possédant une corne gauche intéressante).
Pepín Liria a été applaudi face au premier toro de la corrida puis a salué au tiers à l’issue de sa seconde prestation.
El Cid a coupé deux oreilles à l’issue de sa première faena puis a ravi un autre pavillon devant le cinquième exemplaire de la course.
Salvador Cortés a salué au tiers lors de son premier combat puis a écouté un silence face au dernier toro de l’après-midi.
Nouvelle grande prestation d’El Cid, qui a ouvert la Porte du Prince pour la quatrième fois de sa carrière sur le sable de la Maestranza, après avoir acquis un nouveau triomphe face aux toros de Victorino Martín. Avec talent, le torero de Salteras a parfaitement maîtrisé les qualités du 2e exemplaire, le meilleur toro de la course, qui a été primé d’un tour de piste posthume. Sa seconde faena a également comporté des passages de grande qualité, notamment sur ses séries de naturelles. Très intelligent dans la conduite de sa lidia, le torero andalou a tiré un parti exact de son adversaire, pourtant peu évident à consentir en début de faena.
C’est par véroniques parfaitement cadencées que le Cid a reçu le deuxième toro de la corrida, particulièrement engagé sur les lances proposés. A l’issue d’un tiers de piques au cours duquel le Victorino s’est particulièrement employé, El Cid a proposé une faena des plus engagées. Son adversaire a chargé dans le leurre avec générosité et promptitude, tête baissée, pour offrir au Cid le matériau idéal pour triompher. Parfaitement centré sur le côté droit, par des séries remarquablement liées, Manuel Jesús a progressivement mis Borgoñés sous son emprise avant de l’hypnotiser par de longues et belles naturelles. A l’issue d’une estocade parfaitement exécutée, les deux oreilles ne pouvaient que tomber du balcon présidentiel.
El Cid a étalé la même sûreté devant le cinquième exemplaire de la journée, embarqué lui aussi dans de remarquables séries gauchères lors d’une faena parfaitement adaptée à ses conditions. Totalement impliqué avec le torero, le public de la Maestranza a justement obtenu l’octroi d’un nouveau trophée, synonyme d’une légitime sortie en triomphe par la Porte du Prince.
Fidèle à sa réputation, Pepín Liria a fait preuve d’un engagement sans faille face à un lot fort compliqué. Le premier toro de la course, court de charge, a contraint le torero murciana à une bataille rangée comme lui seul en a le secret. Remonté comme une pendule après les deux oreilles coupées par le Cid, Liria est allé s’agenouiller a porta gayola pour recevoir le quatrième exemplaire de l’après-midi, liant un toreo de cape des plus vibrants. Muleta en main, Pepín a une fois de plus livré bataille avec mérite, déjouant les pièges de son adversaire doté d’une tête chercheuse et sortant dignement de cette difficile épreuve.
Très attendu par l’afición sévillane, Salvador Cortés a mis en avant sa volonté mais n’a jamais été en mesure de « rompre » face aux toros du « sorcier de Galapagar ». Son premier
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