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Temporada : Séville – Deux faenas importantes d’El Juli et El Cid
(25/04/2007)
Les matadors de toros espagnols El Juli et El Cid ont écouté les seules ovations de la journée lors de la corrida qui s’est déroulée ce mercredi, en fin d’après-midi, dans les arènes de Séville, face au bétail de Victoriano del Río. La Real Maestranza de Caballería a enregistré un plein de no hay billetes lors de cette douzième corrida de la Feria d’avril qui s’est déroulée par un temps nuageux suivi d’une pluie torrentielle lors de la lidia des deux derniers exemplaires.

Le cartel, entièrement espagnol, réunissait Miguel Abellán, Julián López El Juli et Manuel Jesús Cid El Cid, opposés à quatre toros de Victoriano del Río, inégalement présentés (les trois premiers relativement terciados, le 5e exemplaire étant plus sérieux) et donnant peu de jeu (excepté le 5e toro) et deux exemplaires de Juan Pedro Domecq (4e et 6e), insuffisants en morphologie mais relativement noble (le meilleur pour le toreo fut le 6e exemplaire).

Miguel Abellán a écouté le silence par deux fois.

El Juli a écouté un silence face au deuxième toro de la corrida puis a salué au tiers à l’arrastre du cinquième exemplaire.

El Cid a écouté un silence après sonnerie d’un avis à l’issue de sa première prestation puis a salué au tiers face au dernier exemplaire de l’après-midi.



La pluie s’est invitée au rendez-vous d’une corrida attendue de l’afición sévillane et cours de laquelle El Juli et surtout El Cid, face au sixième toro, ont tracé les meilleures gestes. Sans un maniement maladroit de l’épée, le torero andalou aurait pu prétendre à une récompense légitime, tout comme El Juli, qui s’est montré héroïque sous la pluie.

El Cid s’est fort bien entendu avec le sixième toro, porteur du fer de Juan Pedro Domecq, liant une faena à la fois intense et complète, en ignorant les conditions climatiques et la piste détrempée, particulièrement glissante. Trois pinchazos et deux descabellos l’ont empêché de couper une oreille.

Particulièrement inspiré lors de ses réceptions par véroniques, le torero de Salteras n’a pu que se contenter que de quelques muletazos estimables devant le troisième exemplaire. Son adversaire, qui manquait nettement de transmission, ne lui a pas permis de passer la vitesse supérieure. El Cid a conclu son ouvrage d’une estocade en deux temps et d’un descabello.

La première faena importante de la journée a été l’œuvre du Juli, qui, sous une pluie continue, s’est attaché à parfaitement conduite les assauts du cinquième exemplaire, le meilleur toro de Victoriano del Río. Sur trois séries remarquablement tracées, le torero de Velilla de San Antonio a pris l’ascendant sur son adversaire, choisissant par la suite de le conduire sur la courte distance, entre les cornes. Un effort méritoire hélas gâché avec l’épée, le Juli n’enfonçant qu’une entière au troisième passage.

Le Madrilène n’a rien pu tirer de son premier adversaire, très faible, et qui s’est probablement abîmé à la sortie d’une rencontre avec le groupe équestre.

Jeune chef de lidia cette course, Miguel Abellán a joué son va-tout face au public de la Maestranza, allant attendre ses deux toros a porta gayola. Le Madrilène n’a pas été en mesure de trouver le bon rythme face à un premier toro doté d’une charge des plus inégales. Son second exemplaire, porteur du fer de Juan Pedro Domecq, s’est avéré plus maniable à la muleta, permettant à Abellán de lier quelques séries convenables mais qui n’ont jamais trouvé d’écho suffisant sur les gradins.


Effort d'El Juli, sous la pluie sévillane, face au cinquième toro de Victoriano del Río - photo Real Maestranza.



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