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| Temporada : Séville – Nouvelle oreille pour Sébastien Castella en Feria d’avril |
| (26/04/2007) |
Le matador de toros français Sébastien Castella a coupé l’unique oreille de la corrida qui s’est déroulée ce jeudi, en fin d’après-midi, dans les arènes de Séville, face au cinquième exemplaire de Juan Pedro Domecq. La Real Maestranza de Caballería a enregistré un plein de no hay billetes pour cette treizième corrida de la Feria d’avril qui s’est déroulée par un temps idéal.
Le cartel, hispano-français, réunissait Juan Serrano Finito de Córdoba, Sébastien Castella et José María Manzanares II, opposés à six toros de Juan Pedro Domecq, justes de présentation, nobles mais offrant différents degrés de forces, bravoure et race, manquant fréquemment de transmission (l’exemplaire le plus complet fut le 5e ; 1er et 4e, maniables ; 2e et 3e, relativement sosos ; 6e, brave puis se mettant sur la défensive à mi-faena).
Finito de Córdoba a salué au tiers face au premier toro de la corrida puis a été applaudi à l’arrastre du quatrième exemplaire.
Sébastien Castella a écouté un silence à l’issue de sa première prestation puis a coupé l’oreille du cinquième toro de la course.
José María Manzanares II a été applaudi à l’issue de sa première faena puis a salué au tiers face au dernier exemplaire de l’après-midi.
Dans les cuadrillas, les banderilleros Curro Molina (5e) et Curro Javier (6e) ont salué.
Sébastien Castella a coupé une nouvelle oreille sur le sable de la Maestranza lors d’une corrida d’intensité croissante face à des toros bien souvent de charge décroissante. Selon José Antonio del Moral, le torero français a réalisé une excellente faena dans son corte, avec sa personnalité singulière, avant de porter une estocade décisive face au cinquième exemplaire de Juan Pedro Domecq, l’un des rares toros qui dura au troisième tiers du combat, à la différence des autres qui s’éteignirent progressivement. José María Manzanares II a également été sur le point de ravir un pavillon face au dernier toro de la course, un castaño relativement basto, qui a perdu de son allant en cours de faena. Les trois toreros ont dû composer, en première partie de course, avec des adversaires désespérément faibles et sosos. Finito de Córdoba a quelque peu péché par manque de détermination pour tirer un meilleur parti de son lot, se contentant de quelques lances et de muletazos isolés, les plus beaux de la journée.
Le protagoniste principal de cet après-midi a toutefois été Sébastien Castella, auteur d’une belle faena devant le cinquième toro, après une première prestation de peu de transmission sur les gradins du fait du manque de gaz de son adversaire. Le second adversaire du torero biterrois, morphologiquement plus fort, a donné de premiers bons signes à la cape, remarquablement maniée. Après un début de faena traditionnel, par cambio de espalda, Castella a appliqué un toreo empreint d’aguante avant de se caler progressivement dans le terrain de l’animal. Dans ces séries sur la courte distance où il excelle, Castella n’a pas failli à sa réputation, trouvant un écho favorable de la part du public maestrante. A l’issue d’une estocade desprendida, une oreille de poids a été accordée au Biterrois alors qu’une partie du public réclamait un second trophée.
L’autre faena importante de la journée a été tracée avec brio par José María Manzanares II, auteur d’un toreo d’empaque et à la densité esthétique remarquable. Face à un sixième toro freinant dans la cape, le torero alicantin a lié une faena intelligente, parvenant à mettre en confiance son adversaire et l’aguantant avec douceur afin d’en tirer parti sur une longue durée. Malheureusement, la charge de l’animal s’est progressivement décomposée alors que Manzanares l’embarquait par naturelles. A l’issue d’un pinchazo, l’Alicantin a enfoncé une bonne estocade, qui lui a valu l’ovation légitime de la Maestranza.
Lors de son premier combat, le protég
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