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Temporada : Saint-Martin-de-Crau – Prestation importante de Julien Lescarret, qui coupe une oreille lors d’un décevant concours d’élevages VIDEO |
(29/04/2007) |
Le matador de toros français Julien Lescarret a coupé l’unique oreille de la corrida-concours d’élevages qui s’est déroulée ce dimanche, en fin d’après-midi, dans les arènes de Saint-Martin-de-Crau (Bouches-du-Rhône). Les arènes Louis-Thiers, qui célébraient leur dernier spectacle tauromachique en habit de lumières, ont enregistré un quasi-plein pour cette corrida de la Feria de la Crau qui s’est déroulée par un temps beau et chaud.
Le cartel, hispano-français, réunissait Fernando Robleño, Julien Lescarret et Sergio Aguilar, opposés à des toros de Juan Luis Fraile, bien présenté et correctement armé, limité de forces et manquant de classe au fer, maniable et soso à la muleta ; Justo Nieto, bien présenté et correctement armé, bravito mais faible, maniable ; Santafé Martón, très bien présenté et bien armé, spectaculaire et puissant au cheval, donnant l’illusion de la bravoure et rapidement figé à la muleta ; Tardieu frères, bien présenté et très bien armé, brave mais inégalement piqué, arrêté au dernier tiers ; De la Cruz, très bien présenté et correctement armé, puissant mais sans classe au fer, plutôt mirón et difficile ; Pierre-Marie Meynadier, bien présenté et bien armé, bravito mais juste de forces et noble.
Fernando Robleño a été applaudi face au premier toro de la corrida puis a écouté un silence à l’arrastre du quatrième exemplaire.
Julien Lescarret a coupé l’oreille de son premier adversaire puis a effectué une vuelta à l’issue de son second combat.
Sergio Aguilar a été sifflé à l’arrastre du troisième exemplaire puis a été applaudi après sonnerie d’un avis face au dernier toro de l’après-midi.
Au fil de la course, par Christophe Chay.
Une fois encore, une corrida-concours s’est achevée sur la mention « désert » pour les deux principaux prix, à savoir celui du meilleur toro et celui du meilleur picador. La commission taurine locale, qui avait créé un trophée Aimé-Gallon a toutefois tenu à remettre celui-ci, choisissant de récompenser Carolina Fraile pour l’exemplaire combattu en ouverture de course. Une récompense anecdotique, en marge de la réalité du concours et des prix officiels.
Le toro de Juan Luis Fraile ne s’est justement jamais fixé à la cape, forçant Fernando Robleño à le lidier énergiquement. Par la suite, Pensón est allé directement au cheval, mais le picador relativement maladroit, a d’abord raté sa cible avant d’enfermer son adversaire a carioca sur la rencontre suivante. Dans les deux cas, le Fraile ne s’est que peu employé, répondant une troisième fois aux sollicitations du picador Mazo, mais chutant juste avant de retourner au caparaçon. Parallèle au fer lors de la dernière rencontre, l’exemplaire de Juan Luis Fraile n’a pas donné un bel exemple de bravoure.
Jeune chef de lidia de ce concours, Fernando Robleño a pu toutefois profiter de la maniabilité et de la sosería prononcée de son adversaire, liant des séries de muletazos à la fois calmes et précises. La faena a incontestablement manqué de transmission du fait du manque de classe du toro à la muleta, n’empêchant toutefois pas Robleño de toréer à gauche avec goût ou de lier quelques figures estimables, comme par molinete, sans toutefois engager de réelle bataille…
Le torero madrilène a hérité de l’exemplaire de Tardieu sorti en quatrième position, particulièrement vif à la cape et qui n’a pas tardé à désarmer celui-ci. Plutôt brave, Refilón (sic !) a pris le fer de Rodríguez de façon régulière, poussant en dépit de la carioca amorcée. Par à-coups, le toro a continué à pousser contre le groupe équestre lors de la deuxième et de la troisième rencontre, sans toutefois faire sonner les étriers. Replacé une quatrième fois au cheval Paco, le Tardieu a été travaillé à la voix par le picador. Très attentif, le toro français a légèrement gratté avant de s’élancer d’un trait, assénant par la suite un peu plus de coups de
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