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| Temporada : Palavas-les-Flots – Triomphe de Mehdi Savalli, qui coupe trois oreilles et une faena importante de Julien Miletto (VIDEO) |
| (01/05/2007) |
Le matador de toros français Mehdi Savalli est sorti en triomphe par la Grande porte des arènes de Palavas-les-Flots (Hérault) après avoir coupé un total de trois oreilles face au bétail espagnol d’Andrés Ramos, à l’issue de la corrida qui s’est déroulée ce mardi, en fin d’après-midi, dans la cité balnéaire. Les arènes Manuel-Benítez El Cordobés ont enregistré deux-tiers d’entrée pour cette première corrida de la Feria de la Mer, qui s’est déroulée sous un ciel partagé, avec un léger vent.
Le cartel, 100% français, réunissait Denis Loré, Julien Miletto et Mehdi Savalli, opposés à cinq toros d’Andrés Ramos et un toro d’Hermanos Martín-Tabernero Ramos (5e), correctement présentés et armés, faibles et manquant de classe, notamment sous le fer (le 3e fut le plus manso alors que le 5e exemplaire fut le plus brave), sans race et donnant peu de jeu (les deux plus maniables furent les deux derniers exemplaires de la course ; les pires étant les 1er, 2e et 4e).
Denis Loré a salué au tiers à l’issue de ses deux prestations.
Julien Miletto a écouté un silence face au deuxième toro de la corrida puis a coupé l’oreille du cinquième exemplaire.
Mehdi Savalli a ravi un pavillon à l’issue de son premier combat puis s’est vu octroyer deux trophées devant le dernier toro de l’après-midi.
Au fil de la course, par Christophe Chay
Pour la première fois dans l’histoire de la tauromachie française, Denis Loré, Julien Miletto et Mehdi Savalli se sont retrouvés en habit de lumières au paseo d’une même corrida. Cette première manche, qui risque de connaître d’autres actes, a été remportée en terme de trophées par Mehdi Savalli, qui, par son alegría et son toreo communicatif, a su tirer le public de sa torpeur du fait de la médiocrité et du manque de transmission du lot de toros d’Andrés Ramos. Avec trois oreilles coupées, le torero arlésien a parfaitement rempli sa mission face à un lot qui ne laissait pas augurer d’un tel résultat.
Mehdi Savalli a reçu son premier adversaire par deux largas agenouillées, au bas de la présidence, avant de lier un capoteo vribrant, notamment par chicuelinas. Quelque peu absent de la lidia, notamment dans la conduite de son toro lors de la mise en suerte, le torero arlésien, qui s’est fait désarmer, a pu se rendre compte de la mansedumbre prononcée de ce troisième toro d’Andrés Ramos, qui est allé goûter le fer des deux picadors. Banderilles en main, Mehdi a repris le contrôle des opérations en livrant un tiers de bâtonnets savamment orchestré, notamment sur la troisième pose, traditionnelle, de calafía. Manso à la pique, ce troisième exemplaire s’est toutefois avéré plus allègre à la muleta par rapport aux deux premiers toros de la course. Sortant seul de la passe, le toro a toutefois plus baissé la tête et permis à Savalli de tracer quelques muletazos correctement composés avant de prendre refuge aux planches.
Clairement attiré par le terrain du toril, le toro n’a pas voulu quitter cette querencia, forçant l’Arlésien à tracer la suite de sa faena dans un terrain plus que réduit. Cela n’a pas altéré le moral du protégé de Luc Jalabert, qui a insisté des deux côtés avec une volonté de fer, ignorant les fuites de son adversaire et ses coups de tête parfois violents, à l’origine d’un désarmé sur un retour de charge inattendu. Une demi-lame suffisante a permis à Mehdi d’obtenir une oreille en récompense à sa ténacité.
Mehdi Savalli a pris pour habitude d’aller attendre son dernier toro a porta gayola. Il en a été de même en ce 1er mai taurin, synonyme pour lui de présentation en qualité de matador de toros dans les arènes de Palavas-les-Flots. Sa figure fétiche réussie, le torero arlésien a alors enchaîné larga et véroniques généreuses, faisant preuve d’une plus grande décision dans ses attitudes et enflammant des gradins qui ne demandaient que cela. A l’issue d’une
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