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Temporada : Palavas-les-Flots – Triomphe sur le fil d’El Juli et Juan Bautista face à un lot faible et décevant (VIDEO)
(08/05/2007)
Les matadors de toros El Juli et Juan Bautista sont sortis en triomphe des arènes de Palavas-les-Flots (Hérault) après avoir coupé deux oreilles chacun face au bétail de García Jiménez, à l’issue de la corrida qui s’est déroulée ce mardi, en fin d’après-midi, dans la cité balnéaire. Les arènes Manuel-Benítez El Cordobés ont enregistré un quasi-plein pour cette seconde corrida de la Feria de la Mer qui s’est déroulée par un temps ensoleillé et venteux.

Le cartel, hispano-français, réunissait Julián López El Juli, Jean-Baptiste Jalabert Juan Bautista et José María Manzanares II, opposés à trois toros de Hermanos García Jiménez (1er, 2e et 4e), deux exemplaires de Peña de Francia (5e et 6e) et un toro de Olga Jiménez Fernández (3e), moyennement présentés et armés (2e, nettement insuffisant en morphologie), faibles et manquant de classe au fer (exception faite des 3e et 4e exemplaires, plus braves), maniables et fades, en fonction du degré de forces restant (le plus noble fut le 4e ; 2e et 3e avec des qualités ; 1er, 5e et 6e, trop faibles, distraits ou manquant de race).

El Juli a écouté un silence face au premier toro de la corrida puis a coupé deux oreilles à l’issue de sa seconde prestation.

Juan Bautista a ravi un pavillon lors de ses deux combats, le second étant ponctué par la sonnerie d’un avis.

José María Manzanares II a écouté un silence à l’arrastre du troisième exemplaire puis a été ovationné face au dernier toro de l’après-midi.



Au fil de la course, par Christophe Chay.

Le manque de trapío et de forces du lot de toros combattu ce mardi 8 mai à Palavas-les-Flots a considérablement ôté l’attrait initial du trio de toreros proposé sur le littoral héraultais. Face à un bétail trop faible et manquant souvent de race, la course a été à la recherche d’un fil conducteur constamment repoussé par les rafales de vent qui ont considérablement gêné les toreros et rendu un peu plus confuses les sincères intentions artistiques de ces derniers.

De retour à Palavas, El Juli s’est une fois de plus comporté en grand génie du toreo. A l’issue d’une réception de cape élégante, notamment sur le côté gauche, le torero de Velilla de San Antonio a consenti son premier adversaire avec métier. Alors que le García Jiménez s’était montré inégal sous le fer et compliqué à banderiller, El Juli a voulu forcer la volonté des zéphyrs en plantant ses pieds au centre de la piste. Par naturelles aidées, le Madrilène a insisté avec mérite sans toutefois pouvoir éviter les souffles intempestifs du vent dans la serge ou encore les coups de tête parfois déroutants du toro. Après quelques essais infructueux, El Juli a réduit ses assauts par d’intelligentes passes de châtiment, abrégeant sa faena sans s’être à un moment isolé du vent.

Changement de scénario face à son second adversaire, bien conduit par véroniques en tablier en dépit d’un vent toujours aussi persistant. Plus présent sous le fer que le premier toro de la course, le García Jiménez a été embarqué avec métier dans un début de faena des plus audacieux. Genoux à terre, El Juli a réussi à inverser la tendance défavorable en pratiquant un toreo généreux et spectaculaire, recevant immédiatement l’aval du public. Face à un toro mobile et transmettant, le protégé de Roberto Domínguez a pu proposer une faena de qualité, hélas entachée par les souffles continus d’Éole, mais comportant des phases gauchères idéalement tracées, avec rondeur et autorité. Développant beaucoup d’alegría sur chaque série, El Juli a cimenté l’essentiel de son ouvrage de la main gauche, ne se trouvant pas a gusto par derechazos face à son toro. Avec autorité et sens du détail, le jeune chef de lidia de cette corrida a conclu cette faena par d’inspirées et élégantes passes par le haut, liant un ensemble remarquablement mené, jusqu’au coup d’épée final, magistral, et valant à lui seul l’octroi d’une oreille. La d



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