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| Temporada : Madrid - La Grande porte de Las Ventas sourit une fois de plus à Matías Tejela (VIDEO) |
| (16/05/2007) |
Le matador de toros Matías Tejela est sorti en triomphe par la Grande porte des arènes de Madrid après avoir coupé l’oreille de ses deux toros de Salvador Domecq et José Luis Pereda à l’issue de la corrida qui s’est déroulée ce mercredi, en début de soirée, dans la capitale espagnole. C’est la quatrième fois que le torero madrilène franchit la Grande porte de las Ventas en triomphe, et la deuxième en qualité de matador de toros, après celle obtenue lors de l’édition 2004 de la San Isidro. La plaza Monumental de las Ventas a enregistré un quasi-plein pour cette sixième corrida de la Feria de San Isidro qui s’est déroulée par un temps agréable, tourmenté par quelques rafales de vent.
Le cartel, entièrement espagnol, réunissait César Jiménez, Serafín Marín et Matías Tejela, opposés à cinq toros de Salvador Domecq, imposants en morphologies et parfois excessifs en poids (le plus équilibré – et le meilleur de la course – étant le 3e exemplaire), éteints en général et présentant différents degrés minimes de forces et de race (le pire fut le 2e exemplaire, totalement arrêté et donnant des coups de tête en permanence), et un exemplaire de José Luis Pereda (6e), compliqué mais avec de la transmission.
Selon une information de José Antonio del Moral, Matías Tejela a sauvé l’après-midi en coupant l’oreille de ses deux adversaires : la première, face au 3e exemplaire de Salvador Domecq, l’unique bon toro sur les cinq présentés par ce fer, face auquel le protégé de Simon Casas s’est fort bien comporté sans toutefois conclure pleinement sa faena, du fait de certaines phases excessivement accélérées. Tejela a péché par manque de tranquillité face à un toro qui semblait être de « deux oreilles ». La seconde oreille a été récoltée, matériellement parlant, à l’issue de sa seconde faena face à un toro agressif et compliqué de José Luis Pereda, présentant toutefois des possibilités. Tejela est resté face à lui lors d’un long duel muletero aussi imprécis et intermittent dans ses phases qu’émotionnant dans sa conception générale et du fait des risques pris. Un grand coup d’épée a permis à Tejela de gagner la partie, provoquant une pétition d’oreille immédiate bien que non majoritaire, précédant l’octroi d’un trophée contesté. Sans rencontrer la même chance face à leurs lots, César Jiménez et Serafín Marín ont fait preuve d’une appréciable disposition tout au long de l’après-midi, étalant beaucoup de volonté en dépit de résultats infructueux. Toutefois, tous deux ont laissé l’impression qu’ils ne traversaient pas un bon moment.
César Jiménez a écouté le silence par deux fois, sa seconde prestation étant assortie par la sonnerie d’un avis.
Serafín Marín a écouté le silence à l’issue de ses deux combats, le second étant ponctué par al sonnerie d’un avis.
Matías Tejela a coupé l’oreille de ses deux adversaires.
La chronique de José Antonio Del Moral
Le désespoir et l’ennui ont tellement envahi la lidia des deux premiers toros de Salvador Domecq que César Jiménez et Serafín Marín n’ont pu éviter le naufrage face à des exemplaires très courts de voyage et aux difficultés prononcées. Toreros et spectateurs avaient l’impression de subir un long et mauvais rêve… Énorme contraste et surprenante alegría lorsque Matías Tejela a réveillé le public en mettant le troisième toro de la course dans sa muleta, preuve que ce dernier n’avait rien à voir avec ses précédents frères.
Outre sa belle morphologie – protestée comme il est de coutume dans ces arènes –, ce toro a développé un excellent et inespéré comportement qui ne s’est révélé qu’au cours du troisième tiers : en effet, lors des deux premiers, le toro ne s’était guère investi, si ce n’est lors d’un long second puyazo à l’issue duquel il a quelque peu perdu les mains. Après avoir également protesté au cours du tiers de banderilles, la majorité des spectateurs ne croyait pas en une suite favorable jusqu’à ce que Tejela commence sa faena
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