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Temporada : Nîmes – Grande démonstration d’El Juli, qui ouvre à nouveau la Porte des Consuls et étonnante prestation de Daniel Luque pour son alternative (VIDEO)
(24/05/2007)
Le matador de toros espagnol El Juli est sorti en triomphe des arènes de Nîmes (Gard) par la Porte des Consuls, après avoir coupé un total de trois oreilles face au bétail d’El Pilar, propriété de l’éleveur salmantin Moisés Fraile, à l’issue de la corrida qui s’est déroulée ce jeudi, en fin d’après-midi, dans la capitale gardoise. Daniel Luque, qui a été sacré matador de toros lors de cette corrida, est également sorti en triomphe, mais par la Porte des cuadrillas le concernant. L’amphithéâtre romain a enregistré un plein pour cette deuxième corrida de la Feria de Pentecôte, qui s’est déroulée par un temps beau et chaud.

Le cartel, hispano-français, réunissait Julián López El Juli, Sébastien Castella et Daniel Luque – qui prenait l’alternative –, opposés à six toros d’El Pilar, correctement présentés et armés (plus sérieux en morphologies les 3e, 4e et 6e exemplaires), inégaux en bravoure mais tous violents au cheval, présentant différents degrés d’implication contre les groupes équestres (le plus brave fut le 5e exemplaire ; 6e, faible mais avec des qualités sous le fer, au même titre que le 3e ; 2e, totalement éteint ; 4e, manso con casta et 1er spectaculaire), donnant un jeu inégal, souvent parasité par une faiblesse latente (le toro le plus complet fut le 1er, les autres présentant différents degrés de maniabilité, sans occulter la violence omniprésente de certains coups de tête à la muleta ; le 4e étant celui qui offrait le moins de jeu).

El Juli, parrain de la cérémonie, a coupé l’oreille du deuxième toro de la corrida puis a ravi deux pavillons après sonnerie d’un avis à l’issue de sa seconde faena.

Sébastien Castella, témoin de la cérémonie, a écouté un silence à l’issue de ses deux prestations, la seconde étant assortie par la sonnerie de deux avis.

Daniel Luque, qui a pris l’alternative face au toro Portante, n°149, negro, 470 kg, né en février 2003, s’est vu octroyer un trophée à l’issue de chacune de ses prestations.



AU FIL DE LA COURSE, PAR CHRISTOPHE CHAY : symphonie en Juli majeur

Dès lors que Julián López El Juli trouve la distance idéale et le tempo adapté à un toro, la notion de concurrence disparaît en piste car le Madrilène devient alors intouchable. Le public des arènes de Nîmes a une fois de plus pu juger de la maestria d’El Juli lors de ses deux combats, face à deux exemplaires aux conditions bien différentes.

Le deuxième toro de cette corrida d’El Pilar, premier adversaire du juli, a mis un certain temps à se fixer à la cape, le protégé de Roberto Domínguez parvenant toutefois à tirer quelques belles véroniques en tablier en fin de série. Sous le fer de Diego Ortiz, l’exemplaire d’El Pilar s’est employé avec conviction avant de donner une réplique de choix à José Antonio Carretero, auteur d’un excellent tiers de banderilles.

Muleta en main, El Juli a dû composer avec la faiblesse des antérieurs de son adversaire, qui a chuté à deux reprises lors des muletazos de prise de contact. Très intelligemment, le Juli a débuté sa faena en tentant de redonner confiance à son adversaire sur le côté droit, par un toreo reposé, à la juste distance, et adapté à ses forces. Malgré ce, le torero madrilène a dû composer avec des retours de charge particulièrement vifs de la part du toro, et surtout incommodes à conduire. Sans rectifier sa position initiale, sûr de sa technique, le Juli a proposé une grande démonstration de domination et de technique, à seulement quelques centimètres des cornes. Une faena d’intensité croissante qui s’est achevée par un grand coup d’épée et l’octroi logique d’une oreille.

Les choses n’ont pas démarré aussi facilement face au quatrième toro de la journée : désarmé dès le premier lance de cape, le Juli a dû s’accommoder d’un adversaire assénant des coups de tête assez violents, un fait qui se confirmera dès le premier contact du toro avec le groupe équestre. Le Pilar a en effet, dans un premier



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