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Temporada : Nîmes – Pérez Mota, grièvement blessé ; une oreille pour Oliva Soto et El Santo
(25/05/2007)
En inauguration des courses du matin de la Feria de Pentecôte, les Arènes nimoises programmaient ce vendredi 25 mai la novillada de la Cape d’Or.
Une chaleur lourde annonçait la dégradation prévue pour la soirée et les jours suivants.

Les gradins parcimonieusement occupés, n’était pas représentatifs de la qualité du cartel.

Novillos de Jose Vasquez, région de Madrid, pour :

- Manuel Jesus Perez Mota, né le 5juin 1984 à El Basque, qui effectuait sa présentation à Nîmes, en cerise burlat et or, silence et salut au tiers (blessure au 4e : puntazo para-anal, à ^côté de l'anus, nécessitant un transfert vers l'hôpital nîmois de Carémeau pour exploration ; deux trajectoires de 13 et 6 centimètres).

- Alfonso Oliva Soto, né le 13 octobre 1987 à Camas, qui se présentait pour la deuxième fois à Nîmes, en pêche et or, silence et une oreille.

- Julien Dusseing « El Santo », né le 10 février 1988, qui effectuait sa présentation à Nîmes, en framboise et or, une oreille et salut au tiers.

Par ordre de sortie, toros de 445kg, 406kg, 483kg, 487kg, 445kg, 425kg.

Les deuxième, troisième et quatrième novillos furent applaudis à l’arrastre.



La chronique de la novillada, par Jacques Massip.

Le très joli dégradé de tons des costumes de lumière, compotée de fruits plus ou moins lactée, était-il le signe d’une matinée subtile et esthétique ? Ce ne fut pas tout à fait confirmé. Il était pourtant très beau, le novillo chef de lidia, et belle également fut l’entame de Perez Mota, sûr de lui, bien décidé à représenter dignement sa place de leader à l’escalafon des novilleros de la saison dernière. La suite fut plus compliquée. L’animal accusa une faiblesse évidente sous les piques, faiblesse confirmée lors du tercio de banderilles. Cette faiblesse, le torero voulut l’ignorer, ce qui, malgré des gestes de qualité, indisposa quelque peu le public. Après un brindis à l’assemblée, précédé d’un quite en gaoneras, le novillero tenta, en une alternance main droite, main gauche, au centre de la piste, de construire une faena au-dessus des possibilités du toro. La conclusion s’effectua par un tiers de lame et deux descabellos.
Silence pour l’homme et pour l’animal.

Le deuxième novillo de la matinée fit illusion lors de son entrée dans le ruedo en tentant d’en transgresser les limites, puis par une succession de sprints qu’Oliva Soto finit par canaliser. Le jeune homme est costaud, il torée en enveloppant ses toros par le haut, penché au-dessus d’eux et par le bas en leur présentant bien le drap bien sur l’œil contraire.
Le novillo fut violent dans la percussion du cheval sans s’employer pour autant sous le fer. La faena ne fut pas inintéressante. Oliva Soto sut varier les distances et intéresser son novillo des deux côtés, le rapprochant de lui au fur et à mesure de la déclinaison des arcs de cercle. Le manque de force de l’animal limita tout de même le résultat de ses efforts. Le public soutint quand même le torero. Le moment décisif ternit hélas, la faena. Un metisaca transperçant le cou du novillo provoqua sa mort avec hémorragie.
Silence au torero et applaudissements au toro.

On put tout de suite percevoir la motivation d’ El Santo, décidé à honorer son contrat dans la grande arène française.
Julien ne fut pas avare de ses efforts : chicuelinas marchées pour amener le torito au cheval, quite en navarras, banderillas avec notamment la troisième paire posée à la calafia… Son novillo, proche des quatre ans, faisait très toro, autant dans l’apparence ( il était plus lourd que certains spécimens de la corrida de la veille) que dans le comportement. Il mit durement le cheval à l’épreuve. Prêt à accepter l’épreuve, El Santo l’offrit au public. Sous les applaudissements, le jeune torero, malgré quelques difficultés à conserver le sitio, toréa avec beaucoup d’envie et d’énergie. Si la corne gauche lui posa quelques problèmes, l’ensemble, cependant, ne fut pas sans mérite.
Une entière bien placée lui valut une oreil



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