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Temporada : Nîmes – Juan Bautista domine la corrida 100% française, coupe deux oreilles et sort en triomphe (VIDEO)
(26/05/2007)
Cartel 100% Français. Juan Bautista, dans son fief d’élection, a ravi une oreille à chacun de ses toros, tandis que son rival français, Sebastien Castella a perdu le bénéfice de deux belles faenas à cause des difficultés éprouvées au moment décisif.
Les trois toreros étaient disposés à jouer pleinement le jeu, mais les toros et le vent se sont opposés à ce noble projet.



Au fil de la course…. Par Jacques MASSIP.

Le chef de lidia, Juan Bautista, ne cacha pas ses intentions Il reçut son Domingo Hernandez à genoux, puis se redressant, il enchaina par une très belle série de véroniques, conclues par une orteguina. L’ovation emplit l’Arène, tous les espoirs étaient permis.
Le tertio de piques révéla l’endroit par où allait pécher la course. Après une première rencontre justement dosée, l’animal dut retourner au cheval uniquement pour satisfaire le règlement. Le manque de moyens physiques du Domingo Hernandez colorado était évident et il s’agissait pourtant du meilleur toro du lot. Beaucoup plus brillant du côté des toreros, nous eûmes droit à un quite impressionnant de Castella, dos tourné au toro, auquel répondit Juan Bautista avec brio. L’ombre de Talavante restait peut-être accrochée aux vieilles pierres…
Brindis au public et l’Arlésien se retrouva à nouveau les rotules sur le sable, pour entamer sa faena. Le vent assez fort risquait autant de contrarier les intentions que celles-ci étaient ambitieuses. Le parti_pris du torero fut d’en ignorer le fait. Et c’est accompagné par Chicuelo II que Juan Bautista, pourtant fiévreux, construisit une belle faena côté toril.
Autorité, précision, densité de présence, face à un toro quand même noble. S’autorisant de plus en plus, toujpurs très bien placé, renforcé par son succés madrilène, Juan Bautista se livra volontiers devant un public qui l’apprécie particulièrement. A noter entre autres des cites de loin et un redondo inversé avec changement de main parfaitement réalisé.
En conclusion, un recibir, avec malheureusement une lame basse qui ternit quelque peu sa très belle prestation, pas suffisamment cependant pour empêcher l’octroi d’un pavillon.

Son second toro, un Garcigrande colorado, était moins net, plus calculateur, plus retenu, dangereux. Le public ne l’apprécia pas et le fit savoir. La faena débuta côté présidence. Juan Bautista, avec une grande intelligence, invita son toro sans le brusque, il sut le délier en aérant ses charges. L’animal ne cessa pourtant pas d’être dangereux, lorgnant tout du long les genoux du maestro. Faena technique, très bien adaptée aux conditions du Garcigrande, avec des séquences pleinement réussies, telle une série de naturelles bien détachées et templées. Une entière un peu passée efficace déclencha la pétition que suivit le président : une oreille donc, et sifflets à l’arrastre.


Sébastien Castella, l’autre « héros français » de la San Isidro, eut du mal à fixer son premier toro, un Garcigrande negro indifférent au capote. Lorsqu’il y parvint, ce fut pour affirmer par de magnifiques véroniques, qu’il était bien décidé à triompher. Il veilla pour cela à éviter à son toro l’épreuve des piques. Heureusement, car l’animal était bien faible.
Au centre du ruedo, malgré le vent, après un brindis au ciel, le Biterrois s’ancra dans le sol, montera déposée sur ses zapatillas pour enchainer des passages en alternance derrière et devant très serrés. Nerva en récompense, soutint une faena somptueuse, audacieuse et élégante. Derechazos de velours main basse, redondos dans les deux sens, Pouvoir et variété : l’ovation est énorme. Castella insista peut-être un peu trop et se fit jeter à terre sans gravité. Il se reprit très vite pour placer son toro à matar. Un grand triomphe était au bout de son épée. Que pena ! deux pinchazos suivis de trois-quart de lame tombée d’effet immédiat et seulement salut aux planches, mais sous une grande ovation.
Un Domingo Hernandez negro aux cornes dirigées vers le sol, ne plut guère au public qui r



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