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Temporada : Nîmes – Le vent et le bétail viennent gâcher le final de la feria lors d’une triste corrida de clôture (VIDEO) mis à jour avec reseña & fiche
(28/05/2007)
Les matadors de toros El Juli et Sébastien Castella ont dû se contenter d’un simple salut à l’issue de leur seconde prestation à l’occasion de la corrida qui s’est tenue ce lundi, en fin d’après-midi, dans les arènes de Nîmes, face au bétail de Valdefresno, propriété de l’éleveur salmantin Nicolás Fraile. L’amphithéâtre romain a enregistré un plein de no hay billetes à l’occasion de cette neuvième et dernière corrida de la Feria de Pentecôte qui s’est déroulée par un temps splendide, assorti d’un vent gênant.

Le cartel, hispano-madrilène, réunissait Julián López El Juli, Sébastien Castella et Matías Tejela, opposés à cinq toros de Valdefresno et un exemplaire de Fraile Mazas (1er), bien faits de morphologies (exceptés les 2e et 3e, plus maigres) et correctement armés (2e et 3e arborant également des armures plus contestables), inégaux en forces et en caractère, présents au fer sans développer une grande classe (exception faite du 5e exemplaire, qui poussa avec franchise et régularité), éteints et donnant peu de jeu en règle générale (les 2e, 4e et 5e étant les exemplaires présentant le plus de maniabilité).

El Juli a été sifflé face au premier toro de la corrida puis a salué au tiers à l’issue de sa seconde prestation.

Sébastien Castella a été applaudi après sonnerie de deux avis lors de son premier combat puis a salué au tiers après sonnerie de deux avis à l’arrastre du cinquième exemplaire.

Matías Tejela a écouté un silence à l’issue de ses deux prestations.



AU FIL DE LA COURSE, PAR CHRISTOPHE CHAY : la Malédiction du lundi de Pentecôte.

Depuis trois ans, une malédiction s’acharne sur la corrida de clôture de la Feria de Pentecôte : blessure d’un torero, bétail insipide, conditions climatiques défavorables, manque de transmission… Pourtant, tout était réuni sur le papier pour connaître un grand après-midi de toros avec l’élevage en forme du moment et trois toreros vedettes particulièrement attendus par le public nîmois qui avait fait afficher le no hay billetes aux guichets de la rue de la violette vingt-quatre heures avant le paseo. Ambiance des grands jours sur les gradins et en piste un vent à faire enrager le plus volontaire des ténors de l’Escalafón…

Preuve en a été apportée avec El Juli face au premier toro de la corrida, un exemplaire sans classe au fer que le torero madrilène a laissé excessivement sous la pique. De plus, le toro de Fraile Mazas a par la suite bousculé le banderillero Alejandro Escobar alors que celui-ci effectuait la lidia. Avec la tête des mauvais jours, El Juli s’est emparé de sa muleta et de son épée de mort, mettant intelligemment en exergue la gêne occasionnée par les rafales de vent. Après avoir choisi le terrain de la présidence, le protégé de Roberto Domínguez a eu tôt fait de se rendre compte des défauts de son adversaire, un toro brusque et cherchant constamment les mollets. Sans enclencher la bagarre, Julián López a curieusement décidé d’abréger ce combat, sous les protestations d’un public étonné et agacé par sa médiocrité avec l’épée.

C’est face au quatrième exemplaire de la course que le Juli a livré les séquences les plus liées de l’après-midi. Pourtant, tout n’avait pas débuté de manière idéale comme en témoigne le désarmé subi lors de la réception de cape. Plutôt abanto de caractère au premier tiers, le Valdefresno a fini par mieux se définir sous le fer après être sorti seul, à plusieurs reprises, des capes qui lui étaient présentées. Présent sous le fer du picador, cet exemplaire a malheureusement été carioqué. Blessé dans son amour propre à l’issue de son premier combat, El Juli a signé un début de faena remarquable, assis à l’estribo, en reprenant les attitudes employées par Sébastien Castella lors de sa première faena. Par la suite, le Madrilène a choisi de se mettre à l’abri du vent, côté toril, dans un terrain un peu moins exposé, prenant immédiatement la main gauche pour une tentat



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